« On est en Ligue 1 ! »

     

     

     

    Le résumé de la rencontre

    Ce n’est arrivé que 3 fois cette saison où Bordeaux a ouvert le score dans le premier quart d’heure… Quatrième minute, après une belle transversale de Chalmé, Tremoulinas effectue un crochet et se fait faucher dans la surface par Clément. Penalty ! Il sera transformé tranquillement par Cheick Diabaté, attendant sagement que Coupet choisisse un côté pour glisser le ballon de l’autre… Paris n’abdique pas et a la possession de balle, sans pour autant savoir quoi en faire. Que très peu d’occasions jusqu’à cette 24ème minute où Monsieur Duhamel arrête le jeu afin que les 22 acteurs du match boivent. Paris ne baisse toujours pas les bras et à la 31ème minute, Chantôme, après une passe de Nênê, se retrouve face à Carrasso, qui repousse des deux poings. Deux minutes plus tard, c’est à Bordeaux de jouer et, grâce à un appel de Tremoulinas côté gauche, Fernando Menegazzo a tout le loisir d’effectuer un excellent centre pour Diabaté, en face à face avec Coupet ; le portier parisien en sort gagnant, avec une belle sortie. Le ballon revient alors sur Plasil qui enroule du pied gauche… Juste à côté ! 36ème minute, Bahebeck touche le ballon de la main à l’entrée de la surface bordelaise, mais elle n’est pas signalée et Bordeaux a du mal à dégager. Marange se jette et frappe fort le ballon en direction de la touche mais ce dernier est contré et oblige Carrasso à une parade reflexe. 43ème minute, Jussiê lance Diabaté qui passe à Fernando. Le brésilien choisit d’y aller seul et se retrouve face à trois défenseurs, qu’il déborde, avant d’enrouler une frappe facilement captée par Coupet. A ce moment du match, Paris a toujours le ballon mais ne se montre pas dangereux. 46ème minute, une frappe de Jussiê viendra mourir au ras du poteau de Coupet. Mi-temps.

     

    Jussiê, pourtant excellent et combatif en première mi-temps, ne reviendra pas sur le terrain et sera remplacé par Ben Khalfallah. Ce dernier effectue une très belle passe, dès le retour des vestiaires, pour Diabaté qui reprendra de volée, du pied gauche : à côté. L’International tunisien essayera une nouvelle fois de s’illustrer sur un coup franc plein axe à la 50ème minute, mais Coupet se couche parfaitement. Pendant ce temps, Lille ouvre le score face à Sochaux par l’intermédiaire de Gervinho, et s’assure ainsi à 99% le titre de Champion de France. Mais revenons à nos « moutons », et donc le maintien… Paris fait entrer Hoarau et Bodmer, en lieu et place de Ceara et Chantôme. Mathieu Bodmer ne tarde pas à s’illustrer et, étant bien servi par Hoarau, voit sa frappe repoussée par Carrasso (56ème). Neuf minutes plus tard, Mathieu Chalmé est effacé par Bahebeck qui frappe fort sur Carrasso : corner. 68ème minute, un très bon centre de Nênê vient trouver la tête de Guillaume Hoarau, repoussée encore et toujours par le brillant Cédric Carrasso ! Deux minutes plus tard, sur un coup franc de Nênê, Cédric Carrasso a du mal à placer son mur et s’y reprend à deux fois. Le coup de patte du brésilien oblige une nouvelle fois Carrasso à la parade, ce dernier allant même percuter son poteau. Bordeaux subit, mais évolue en contre. 73ème minute, Fernando frappe fort des 20 mètres, mais le ballon est encore repoussé par le gardien parisien. Derrière, Diabaté ne peut faire mieux que de conserver le ballon. Wendel remplace ensuite Tremoulinas, Giuly remplace Chantôme, applaudi par Chaban Delmas. Les dix dernières minutes seront folles-folles-folles. A commencer par la folie de certains supporters sifflant Modeste, dès son entrée, remplaçant Diabaté. Le public du Virage Sud réplique immédiatement en scandant son nom afin de l’encourager. Sur de la victoire de ses protégés, le VS chante haut est fort « On est en Ligue 1, on est en Ligue 1 ». Mais Paris, bien que malchanceux, continue de pousser et par l’intermédiaire d’Armand, à la 89ème minute, manque encore de peu le cadre. Bis repetita une minute plus tard avec un bon retour de Chalmé, et une contre attaque de Bordeaux, à trois contre deux. Plasil prend l’axe et distille un bon ballon côté droit à Ben Khalfallah. Le centre est excellent et Modeste reprend le ballon de volée : sur la barre ! Ca repart de l’autre côté et Nênê frappe des 25 mètres. Sa frappe flottante est repoussée par Carrasso, encore bel et bien présent. Coast to Coast ! 93ème et avant dernière minute de jeu, Jaroslav Plasil frappe des 18 mètres, Coupet dégage comme il peut et le ballon revient sur Wendel, qui remet en retrait pour Modeste… L’attaquant bordelais frappe fort et la balle s’écrase sur le poteau. Nous oublierons de mentionner le lob de Ben Khalfallah une minute plus tard, tant celui-ci fut aussi inopportun que raté… Ah bah non, finalement, on en a parlé.

     

    Match une nouvelle fois crispant. A l’avantage de nos adversaires dans tous les secteurs de jeu, sauf au niveau du tableau d’affichage. Dominer n’est pas gagner, et ce sera sur un pénalty que Bordeaux remportera la rencontre et sera officiellement maintenu en Ligue 1. L’important est bien là, et de voir nos joueurs littéralement « morts » après la rencontre, cela change, et c’est ce qu’on voulait !

     

    Allez Bordeaux !

     

     

     

     

    Les joueurs

    « On s’est arraché, j’suis mort », laissait échapper Cédric Carrasso à la fin de la rencontre. Et il faut dire qu’avec une bonne dizaine d’arrêts précieux, il y a de quoi. Omniprésent, attentif, et n’ayant pas encaissé de but, sa prestation fut « juste » parfaite ! Mais il est temps que la saison se termine aussi pour lui, tant il est apparu éreinté et usé.

    Florian Marange a quelque peu été inattentif par moments, mais pas de bévue. Un dégagement qui manque de tromper Carrasso, et une absence de marquage en première période sur la frappe de Chantôme. Deux frappes aux buts de volée, qui n’ont rien donné. La défense centrale était composée de Lamine Sané et de Marc Planus. Charnière intéressante bien qu’encore perfectible, ils furent souvent mis à contribution et la chaleur n’a pas aidé. Une prestation moyenne bien qu’au final n’encaissant aucun but. Mathieu Chalmé a connu des hauts et des bas. Toujours aussi solide et utilisant son expérience dans les duels, on l’a senti un peu usé par les efforts et la chaleur en seconde période. En témoigne l’action sur laquelle il se fait effacer par un vulgaire crochet, comme face à Lens. A contrario, il n’hésita pas à faire une course de 50 mètres en toute fin de match, en vain, la faute à un lob raté de Ben Khalfallah.

    Certains supporters avaient des doutes quant à la motivation d’Alou Diarra, mais nous avons été rassurés. Un gros impact physique durant tout le match, avec de nombreux ballons récupérés et quelques gestes techniques de qualité en seconde période. Son retour nous a fait du bien au milieu. Fernando Menegazzo a connu des hauts, des bas. Il a su cependant utiliser sa technique à des moments clés, tout en organisant les assauts de son équipe. Véritable point de départ des actions offensives bordelaises, son apport au milieu de terrain fut une aubaine pour notre équipe. Viera Jussiê a montré de belles choses, notamment au niveau de la combativité. On aimerait tant qu’il se donne à 100% sur chaque ballon comme ce soir. Remplacé dès la mi-temps : le mal de dos. Benoit Tremoulinas évoluait pour la seconde fois un cran plus haut, au poste de milieu gauche. Plus incisif que lors du dernier match, il provoque le pénalty qui amène le but bordelais. Enfin, Jaroslav Plasil s’est montré moins entreprenant qu’à l’accoutumée. Avec peut-être un peu moins de ballons, étant aussi positionné un peu plus haut, le milieu de terrain bordelais ne s’est pas montré décisif mais était à l’initiative des contre attaques bordelaises de la seconde période.

    Seul devant, Cheick Diabaté est à créditer d’un bon match. Avec quelques occasions à son actif, il a aussi a beaucoup pesé sur la défense adverse, faisant aussi jouer ses coéquipiers. Une belle petite roulette à l’heure de jeu, qui efface trois joueurs parisiens : joli !

    Fahid Ben Khalfallah, bien que maladroit à certains moments, a beaucoup donné dès son entrée en jeu. Bénéficiant d’espaces dans son couloir, on a retrouvé par périodes le joueur qui a fait les beaux jours de Valenciennes. Geraldo Wendel s’est fait parfois siffler, gardant trop le ballon. Aurait pu être passeur décisif sur le poteau… d’Anthony Modeste. L’attaquant bordelais joue de malchance depuis plusieurs semaines. Reprenant presque trop tranquillement un centre de Ben Khalfallah pour une frappe heurtant la barre transversale de Coupet, il remet ça une seconde fois sur le poteau quelques minutes plus tard. C’est cela dit de bon augure pour les matches à venir car on l’a senti plus serein… Le travail paye ! Et quoi de plus compliqué que de se faire siffler dès son entrée sur le terrain. Courage !

     

     

     

     

    La feuille de match

    Ligue 1 – 36ème journée

    Mercredi 18 Mai 2011 à 19h00

    Bordeaux – Stade Chaban-Delmas

    Arbitre : M. Laurent Duhamel

    Bordeaux 1 – 0 Paris Saint-Germain

    But : Diabaté sur penalty (6ème)

    Cartons jaunes : Fernando (85ème).

    PSG : Coupet – Ceara (54ème, Hoarau), Armand, Sakho (cap.), Camara – Chantôme (81ème, Giuly), Clément (55ème, Bodmer), Jallet, Nene – Erding, Bahebeck

    Bordeaux : Carrasso – Chalmé, Planus, L. Sané, Marange – Diarra (cap.), Fernando, Plasil, Tremoulinas (74ème, Wendel), Jussiê (45ème, Ben Khalfallah) – Diabaté (83ème, Modeste).

     

     

     

     

    Les notes Girondins4ever

    Carrasso : 10

    Chalmé : 6

    Marange : 5

    Planus : 5

    Sané : 5

    Fernando : 7

    Diarra : 6

    Plasil : 5

    Tremoulinas : 5

    Jussiê : 6

    Diabaté : 6

    Ben Khalfallah : 6