Voir double sans modération …

     

    … ou comme un bonheur qui n’arrive jamais seul !

     

    Réaliser un doublé en une seule soirée, serait à l’évidence l’événement dans la cité girondine, une première qui pourrait avoir des retombées plus que positives pour l’avenir …

     

    Gagner une Gambardella, c’est s’assurer également une garantie de poursuivre et améliorer encore un peu plus le travail de la formation ainsi que ses infrastructures … C’est aussi, non seulement embellir l’étagère des trophées, mais également graver une nouvelle ligne au palmarès du club … C’est mettre tous ces jeunes talents à disposition de l’équipe professionnelle pour les saisons à venir …

     

    Ne dit-on pas que la « Gambardella » c’est la vitrine d’un club professionnel d’où la réussite de son centre de formation ?

     

     

     

    Debout de gauche à droite : Crivelli, Prior, Laborde G, Laborde P, Sacko, Kaabouni, Pellenard

    Assis de G à D : d’Almeida, Fdaouch, Sanchez, Nouamria

     

     

     

    Les Girondins de Bordeaux en sont là et ce n’est pas le fait du hasard … Un véritable pied de nez à certains médias qui, souvent, préfèrent la critique mais devraient plutôt se pencher sur la performance de nos équipes de jeunes … car depuis quelques saisons le bonheur se trouve davantage dans le pré de la plaine du Haillan que dans leurs commentaires …

     

    Il va sans dire, que quelque soit le résultat de cette finale, les jeunes de la formation de Philippe Lucas n’en auront pas fini dans la progression de leur future carrière, comme avant eux les Martin, Boudebouz, MVila Belhanda, Maupey ou encore Cabella devenus ce qu’ils sont aujourd’hui … en pensant que si succès il y a ils écriront une page supplémentaire dans l’histoire du club … c’est dire l’importance de ce rendez-vous …

     

     

     

    Maupey jeune joueur de l’OGC Nice qui a gagné la Gambardella l’an dernier

     

     

     

    C‘est tout un groupe qui est à l’unisson qui voudra vaincre enfin le signe indien pour enfin soulever cette coupe que tous les supporters girondins attendent depuis … 1976 !

     

    Les records sont faits pour être battus, surtout dans ce sens là.

     

    37ans de disette, cela suffit ! 1976, le club girondin entraîné par André Ménaut et dirigé par Jean Roureau est au creux de la vague … Une génération est pourtant en train de naître du côté de Roquevielle celle de l’équipe « junior , U19 d’aujourd’hui » qui allait faire un parcours les menant jusqu’à la finale de Strasbourg, ville désignée pour accueillir l’événement. Avec une attaque de feu comprenant des garçons comme Saliné, Blaquart et Melan, ils allaient assommer en 3 minutes Viry-Châtillon par Melan (78ème) et un doublé de Blaquart (80 et 81ème) …

     

    Testa était dans les buts et deviendra plus tard celui de l’AS Libourne, Furlan (aujourd’hui entraîneur de Troyes, ancien pro de Bordeaux, Tours, Lyon, Montpellier) et Le Blayo (qui fit une carrière professionnelle à Bordeaux , Tours, Toulouse ) étaient tous deux dans l’axe, Tallineau, Eyquem à ce jour à la DTN (devenant pros également à Bordeaux) des garçons qui furent de très bons professionnels …

     

    Une autre formation allait pourtant avoir l’occasion de détrôner celle de 1976 … c’était en 2008, la génération Sertic, Saunier, Saivet et autres Krychowiak, Lasne, Glombard, Esor ou Obertan tous devenus pros !

     

    Ils étaient malheureusement passés au travers … La faute à un manque de liant dans le jeu ajouté à l’appréhension de jouer au Stade de France, une défaite sans appel face à des Rennais plus impliqués et surtout sans complexe les buts ayant été réalisés en première mi-temps par M’Laab, MVilla et en seconde par Le Tallec …

     

    La finale sera vraisemblablement d’une autre tenue par rapport à sa devancière. L’expérience de leur entraîneur Philippe Lucas sera non négligeable (2ème finale en cinq ans). De plus, l’équipe est parvenue jusqu’ici par des qualifications quelques fois dans la douleur comme celles obtenues contre le grand favori de l’Olympique Lyonnais, puis contre Monaco … le match le plus facile restant celui contre Valenciennes alors que celui contre le Paris FC a été dur à se dessiner !

     

    Mais le chemin difficile et tortueux aura été effectué par un état d’esprit irréprochable, une équipe joueuse jouant de façon sérieuse, ne lâchant rien faisant étalage de l’expérience acquise en référence au quart de finale contre Nantes de l’an dernier où ils avaient dû subir une lourde défaite à Chaban-Delmas (0-3) !

     

    Mais demain sera un autre jour ! Le Stade de France en lever de rideau de leurs aînés, c’est dire si la motivation sera encore plus grande…

     

     

     

     

     

     

    L‘adversaire ne sera pas facile … Sedan, un club que son président Pascal Urano a décidé de vendre, pourrait bien avoir la peau dure … L’équipe première des sangliers a été rétrogradée en National. Sa portée de marcassins voudra faire valoir ses qualités et le talent afin de prétendre prendre la relève la saison prochaine même en division inférieure…

     

    De plus, comme le souligne le coach Sébastien Tambouret, c’est la troisième fois en quatre ans que ses jeunes protégés disputent les demies finales … Donc un habitué à cette compétition !

     

    Mais que cela ne tienne, l’équipe girondine est motivée la « Gambardella » c’est … maintenant !

     

     

     

    Allez, Capitaine Younes encore un effort pour … soulever la Coupe !

     

     

     

    Et si on raflait tout !

     

     

     

     

     

     

    Après tout, ne pas faire le voyage pour rien serait une bonne chose ! Pour le coup on pourrait voir double d’une autre manière pour le retour !

     

    Evian n’est quand même pas la mer à boire … Pourtant Cédric Barbosa à 37ans dit le contraire, il prétend que les Girondins ne devront pas faire preuve de suffisance. Car lui, plus il vieillit, plus il s’améliore ! C’est dire le paradoxe, car cela voudrait dire qu’il n’aime pas l’eau mais plutôt le vin !

     

    La préparation de cette finale a été quelque peu perturbée du fait de sa programmation : un vendredi soir.

     

    Un événement de plus qui est loin d’être médiatisé du fait des équipes en présence. En effet, bien que la date a été annoncée à l’avance, il est troublant que la FFF ne ce soit pas soucié des inconvénients à faire déplacer les supporters des deux équipes en ce jour de semaine …

     

    Une assistance très moyenne est donc prévue … on parle de 50.000 spectateurs dans un stade de France qui en contient plus de 80.000 … On ose imaginer la colère de certains présidents si une finale comme PSG-Lyon ou PSG-OM ou encore Lyon-OM en avait été l’affiche !!!

     

    Il n’empêche que le Président Triaud a manifesté un semblant de désapprobation. Ce qui a eu comme effet de permettre à celui de la Fédération de se moquer des râleurs en indiquant que dans le football il faut toujours se plaindre !

     

     

     

     

    Un président de la Fédération qui ne voit pas double pour cause il … ne voit rien !

     

     

     

    C‘est dire l’humour que possède ce monsieur quand il rajoute : « Quel bonheur de venir jouer un vendredi, grâce à la Coupe de France, le président Triaud a une chance d’être européen la saison prochaine … Ses supporters vont donc pouvoir garder de l’argent pour acheter des abonnements l’an prochain ! ». Merci président pour l’occasion le bon « peuple » des stades en prend encore pour son grade !!!! « On veut du pain, on veut du pain !!….. et bien mangez de la brioche !!! »

     

    Pascal Dupraz a décidé de partir très tôt vers la capitale … En effet dès mercredi, il a tenu à venir sur la pelouse du Stade de France afin d’y diriger une séance tactique. Cela n’a pas été simple d’y accéder …

     

    En effet, tout le groupe et son staff ont dû attendre près d’une demi-heure avant de pouvoir pénétrer dans l’enceinte. Un épisode qui a provoqué une grosse colère du Président d’Evian Thonon Gaillard « Quelle honte !! quel manque de considération pour notre petit club … J’espère que le Stade de France est informé que vendredi se joue la finale ! ».

     

    Encore une fois quelles auraient été les réactions de JM Aulas ou de Léonardo ? …

     

    A cause de ce retard, la séance a été de courte durée bien évidemment « pour l’instant on a pas bien vu le stade, parce qu’on est resté devant » a déclaré Sorlin. Enfin à l’intérieur les joueurs se sont surtout imprégnés de l’enceinte et de l’atmosphère »

     

     

    L’équipe probable de Pascal Dupraz :

     

    Laquait – Dja Djédjé, Cambon, Betao, Wass – Ninkovic, Rabiu, Sorlin, Barbosa – Bérigaud, Khlifa

     

     

    Semaine au Haillan pour Francis Gillot … Il n’apprécie pas trop les mises au vert, il a préféré un grand huis-clos avant de s’envoler ce jeudi après midi sur Paris dans un hôtel tenu au secret !

     

    Un groupe de 22 joueurs ont donc effectué le déplacement … Ce qui semble une bonne chose pour resserrer encore plus l’unité … Rolan et Nguemo n’en font pas partie pour cause de blessure. Demain vendredi ils effectueront dans la matinée un décrassage musculaire.

     

    L’entraîneur bordelais assume de prendre le costume de favori en déclarant « sur le papier on l’est … Si on gagne ce sera logique par contre en perdant on dira que notre équipe n’a pas été bonne ! »

     

     

    Le groupe de Francis Gillot :

     

    Carrasso, Olimpa, Keita – Mariano, Sané, Planus, Poundjé, Trémoulinas, Henrique, Marange, Faubert – Ben Khalfallah, Sertic, Obraniak, Plasil, Biyogo-Poko, Maurice-Belay, Traoré, Chevalier – Saivet, Diabaté, Bellion.

     

    Comme aime le dire Marius Trésor « une finale ne se joue pas, elle se gagne … moi dans ma carrière je n’en ai joué qu’une … je l’ai gagnée !! »

     

    A la veille de disputer cette finale de Coupe de France contre Evian, on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour Claude Bez le dernier président à avoir remporté ce trophée en 1987 avec au bout de la saison un doublé.

     

     

     

     

     

     

     

    Bonne finale à toutes et à tous … les Coupes à Bordeaux samedi sur le miroir … d’eau !

     

     

    Allez Bordeaux, Allez !!

     

     

     

    Francis dit Napeso