Diarra règle ses comptes avec NDT

     

     

    Ça sent la fin de saison… Dans Le Parisien du jour, Alou Diarra règle ses comptes avec Nicolas De Tavernost, qui l’avait accusé de mieux jouer en Equipe de France qu’à Bordeaux. Propos.

     

     

    «On peut me critiquer, mais je suis pratiquement l’un des seuls à ne pas avoir lâché l’équipe. Au lieu de faire une comparaison sur ma motivation, on devrait être fier de voir un Girondin capitaine de l’équipe de France qui représente aussi bien le club. Moi, je le suis. Cela me déçoit qu’on dise ça (ndlr, qu’il joue mieux en bleu qu’avec Bordeaux). Je vois une équipe de Bordeaux qui a beaucoup changé en deux ans, un staff recomposé à quatre journées de la fin, alors faire rejaillir la faute sur les leaders de l’équipe, c’est petit. Moi, je peux regarder tout le monde dans les yeux. S’il y a bien quelqu’un qui a pris des risques cette saison, c’est moi. Je n’étais pas obligé de rester. J’avais tout pour partir, des challenges beaucoup plus attractifs que chez les Girondins où il n’y avait ni Coupe d’Europe ni visibilité. Mais je me sentais redevable vis-à-vis du club et je voulais l’aider à retrouver l’Europe»

     

     

    «Les dirigeants feraient mieux de trouver les vrais coupables ou du moins les solutions pour repartir sur d’autres bases»

     

     

    « Nous les joueurs, nous sommes coupables de ce qu’il s’est passé cette saison. Mais on n’est pas les seuls. Il faut que certains au club se regardent dans une glace et créent une vraie politique pour gagner des titres. C’est pour ça que j’ai signé ici il y a quatre ans et, aujourd’hui, on n’est pas capables d’enchaîner trois matchs de haut niveau. Je ne serais jamais venu si on m’avait dit qu’on allait jouer les seconds rôles. Je suis frustré de nous voir à ce niveau. Je ne le supporte pas. Je ne vois pas pourquoi on est tombés aussi bas après ce qu’on a été capables de réaliser il y a deux ans. Le fond du problème, c’est qu’on est un cran en dessous des autres. Il ne faut pas se mentir »

     

     

    MAJ: Voici l’intégralité de l’interview d’Alou Diarra