[ ITW ] Francis Gillot

     

     

    Francis Gillot, a répondu aux questions de RMC, voici l’interview dans son intégralité.

     

    Francis, pour beaucoup, Bordeaux s’apparente à un sacré chantier. Vous allez devoir tout reconstruire…

     

    Peut-être pas tout. Il y a des bonnes bases ici. Quand on voit des clubs comme Lens ou Monaco descendre en Ligue 2… Il peut y avoir un coup de moins bien. Le groupe n’a peut-être pas tiré le maximum de son potentiel. Il ne faut pas tout remettre en question non plus. Le club est fautif de ce qu’il s’est passé la saison dernière. Nous allons essayer de bien travailler et d’avoir de meilleurs résultats.

     

     

    Bordeaux a tout de même fini largement en-dessous des attentes, non ?

     

    Il ne faut pas dramatiser. Il n’y a pas eu de catastrophe non plus. Une catastrophe aurait été une descente en Ligue 2. Là, Bordeaux a quand même fini 7ème du championnat. Il faut relativiser.

     

     

     

     

    Que comptez-vous faire pour réveiller cette équipe ?

     

    Ce qui a fait la réussite de Sochaux, c’est un environnement favorable et des personnes qui vont au contact des joueurs. Après, évidemment, il faut leur proposer des choses intéressantes à l’entraînement et un projet de jeu. Mais même en proposant un projet de jeu, on peut aussi se planter. Nous voulons mettre en place ce qui a marché mais nous ne sommes jamais sûrs de rien car, dans le sport, il y a toujours des paramètres que nous ne pouvons pas maîtriser.

     

     

    Vous reprenez un effectif que de nombreux joueurs veulent quitter. Avez-vous demandé des garanties ou imposé des vétos à Jean-Louis Triaud ?

     

    Je suis entraîneur, pas manager. Je suis venu et je n’ai pas posé de conditions. Je vais faire avec l’équipe que j’aurai à ma disposition. Je ne suis rien pour mettre le président sur le grill en exigeant telle ou telle chose. Le public devra être patient. Nous ne pouvons pas reconstruire une équipe en 2 ou 3 mois.

     

     

    C’est en perdant lourdement contre Sochaux (0-4), votre ancienne équipe, que Jean Tigana avait fini par jeter l’éponge…

     

    Je ne me réjouis pas du malheur des autres. J’étais très déçu que Jean Tigana quitte le club, surtout vu la façon dont cela s’était fait. C’est quelqu’un que j’adore parce qu’il me ressemble un peu. Il est honnête, intègre. Ça m’a embêté qu’il quitte le club après le match contre Sochaux.