Interrogé par le site officiel d’Evian TGFC, Benoit Tremoulinas évoque la prochaine confrontation avec ce promu en Ligue 1. Il revient également succinctement sur la situation bordelaise et l’arrivée du nouveau staff.

 

 

 

 

Bordeaux est actuellement 13e avec le même nombre de points que l’ETG. Peut-on considérer que c’est un début de saison poussif de votre part ?

« C’est vrai, c’est poussif. Malgré cela, on a quand même retrouvé un peu de jeu par rapport à la saison passée. Mais au niveau des résultats, on doit faire beaucoup mieux. »

 

A quoi l’attribuez-vous ? Nouvel entraîneur, nouveau style de jeu, nouveaux coéquipiers ?

« Non, c’est juste que tout le monde doit faire plus. Ce n’est pas une question d’amalgame qui doit se faire. »

 

La saison dernière a été compliquée avec votre ex-entraîneur, Jean Tigana. Avec le recul, comment la qualifieriez-vous ?

« Elle est déjà oubliée… On est passé à autre chose, on a un nouveau coach, un nouveau staff. Ça se passe très bien, on essaie de mettre des choses en place. Maintenant, comme je l’ai dit, il faut que tout le monde donne un peu plus. On sait où on en est et ce qu’on doit améliorer. »

 

Qu’est-ce qu’apporte à l’équipe votre nouvel entraîneur Francis Gillot ?

« Je ne suis pas là pour faire des comparatifs. C’est juste que ça se passe mieux et qu’au niveau du dialogue, ça va bien aussi. »

 

Qu’attendez-vous cette saison à Bordeaux en terme de résultats, d’objectifs ?

« Rien du tout. On n’est pas là pour fixer des objectifs. On prend match après match. On a vu par le passé que ça ne servait à rien. On essaie avant tout de gagner des matches. »

 

L’ambiance semble toutefois plus apaisée au sein de votre équipe…

« Oui le groupe vit plutôt bien. On a eu une bonne semaine d’entraînement avec beaucoup d’intensité, c’était plutôt intéressant. On espère vraiment prendre trois points ce week-end contre Evian. »

 

Y-a-t-il une pression de résultat face à l’ETG ?

« Il faut juste gagner ! On sait que c’est un promu qui a beaucoup d’envie, qui a aussi de l’expérience avec de bons petits jeunes. Ils ont recruté Jérôme Leroy, Sidney Govou. Il y a aussi Olivier Sorlin qui amène son métier. Ils ont une bonne équipe. »

 

Vous parlez de Sidney Govou. Justement, vous allez sans doute le croiser sur votre côté gauche. Fait-il toutefois moins peur qu’avant ?

« Je ne suis pas là pour porter des jugements. C’est un très bon joueur, international, il va vite, je sais à quoi m’attendre. »