Gillot: “Un souvenir douloureux”

     

     

    Présent pour la traditionnelle conférence de presse, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux Francis Gillot évoque la réception de Toulouse ce week-end, et souhaite notamment effacer le mauvais souvenir du match aller.

     

     

    Que retenez-vous du match aller perdu (2-3) alors que vous meniez 2-0 ?

    C’est un souvenir douloureux, un scénario cruel sur la fin. Ca peut arriver à tout le monde, on l’a vu avec Lyon à Lorient (4-2 a.p. mardi en Coupe de la Ligue). Cela nous est arrivé une fois. Parfois, on a aussi gagné sur la fin à Valenciennes (2-1), ça s’équilibre au cours d’une saison. Mais c’est vrai que ce match-là nous avait fait mal, c’était en début de saison, on était dans une période où on n’était pas en confiance et ça n’arrangeait pas les choses.

     

    Les Toulousains sont réputés pour leur solidité…

    (il coupe) “Depuis des années, ils sont efficaces derrière, ils ne prennent pas beaucoup de buts. Il y a deux ans, c’était encore pire, ils avaient un ratio buts encaissés/nombre de points, c’était phénoménal, ils gagnaient 1-0, prenaient trois points et ils avaient fait une très bonne saison. Voilà, c’est leur style de jeu, il faut respecter.

     

    Restez-vous sur votre faim en ce début d’année concernant le contenu ?

    Je me contente des résultats pour l’instant. On a perdu trois matches sur les quatre derniers mois, on ne va pas commencer à se plaindre. On est invaincu en janvier. La manière a été bonne parfois, elle a été moins bonne de temps en temps aussi. Paris a gagné 1-0 en Coupe de France contre une DH ou une CFA2, on n’en a pas fait un plat. Evidemment qu’on peut faire beaucoup mieux aussi au niveau de la manière, c’est ce que l’on essaye de rectifier. Les joueurs savent qu’ils peuvent mieux faire. A Evian (0-0), ils faisaient la gueule après le match. Mais ma première inspiration, c’est de gagner les matches. S’il y a la manière tant mieux, si elle n’y est pas, on verra demain.

     

    Jusqu’à présent, Bordeaux n’a pas réussi à battre les équipes de la première partie de tableau…

    On va le faire. Si on passe bien le mois de février, ça peut être intéressant, mais ça va être costaud. Ce qui est important, c’est que l’on n’a pas de blessés, on a 22 joueurs opérationnels, plus les trois qui vont arriver de la CAN. C’est un bon point de pouvoir faire les trois prochains matches (Toulouse, Lyon en Coupe de France, et Lille) en dix jours avec toutes nos forces.

     

    La réception de Toulouse est-elle un tournant pour vous ?

    C’est vrai que c’est une équipe directe qui n’est pas trop loin devant nous mais si on ne gagnait pas samedi, ça serait difficile de revenir sur eux. Bien sûr que c’est un tournant. Si on prend trois points contre Toulouse, le point d’Evian nous aura fait du bien. Mais il faudra vraiment gagner contre Toulouse pour se rattraper de ce que l’on a fait contre Evian, c’est surtout ça. Et dans le même temps on reviendrait pas très loin d’eux et de Saint-Etienne.

     

     

    Source: Afp