Voici une interview du défenseur Nancéen, Stéphane Puygrenier, sur le site officiel de l’AS Nancy. Il évoque la réception des Girondins de Bordeaux dimanche aprè-midi, pour le compte de la 32 ème journée de L1.

 

 

Vous venez de gagner vos trois derniers matchs à Marcel-Picot. Est-ce une surprise d’être aussi à l’aise à domicile ?

 

C’est vrai que cela doit faire un moment que ce n’était pas arrivé car l’ASNL a souvent éprouvé des difficultés ces dernières années à Marcel-Picot. En plus, ces trois victoires ont été acquises face à des grosses équipes. C’est vraiment bien pour tout le monde, pour nous car cela nous donne de la confiance et évidemment pour les spectateurs qui viennent au stade pour nous voir gagner. L’ambiance au stade n’a plus rien à voir avec ce que j’ai connu lors de mon premier match en janvier contre Lorient. Aujourd’hui, on sent vraiment les supporters derrière nous et cela nous booste.

 

 

Lequel de ces trois succès t’a le plus marqué ?

 

C’est difficile d’en sortir un, mais je dirais celui de Lyon car c’est celui qui déclenche tout. C’est devenu notre match référence. Il faut se souvenir que l’on venait d’en prendre trois à domicile contre Toulouse puis deux à Evian et que la situation au classement était très préoccupante. Heureusement, on a continué à travailler et le coach a trouvé les bons mots pour nous relancer.

 

 

Vos adversaires risquent d’être désormais plus méfiants. Cela veut dire que cela va être plus compliqué ?

 

Je ne sais pas, mais il est certain qu’ils ne vont pas venir chez nous en pensant prendre trois points facilement. Ces trois victoires à domicile nous rendent plus crédibles.

 

 

 

 

Les Girondins présentent un profil différent de Lyon, Montpellier ou Paris…

 

Ce n’est plus l’un des cadors du championnat, mais plutôt un outsider comme peut l’être Rennes par exemple. C’est une équipe qui a raté son départ, mais s’est bien rattrapée par la suite et réalise une bonne saison. Quand un nouvel entraîneur arrive, il faut un peu de temps pour que tout se mette en place. C’est le cas aujourd’hui pour Bordeaux qui présente une formation solide et athlétique.

 

 

Vos dernières bonnes performances s’expliquent en grande partie par votre nouvelle solidité défensive. Comment expliques-tu vos progrès ?

 

Le coach répète tout le temps que plus on sera fort défensivement, plus on a de chances de marquer des buts. Grâce à son discours, c’est désormais toute l’équipe qui se bat pour récupérer le ballon et plus seulement les joueurs à vocation défensive. Depuis quelque temps, il y aussi une équipe type qui se dessine et cela permet de mieux affiner nos automatismes. C’est aussi une explication.

 

 

 

 

À titre personnel, retrouver André Luiz comme partenaire en défense centrale a facilité les choses ?

 

C’est certain car je restais quand même sur six mois sans compétition. Nous n’avons pas eu besoin de beaucoup de temps pour retrouver nos marques. Je pense que nous formons un duo assez complémentaire, ce qui est toujours important pour une charnière centrale. Dédé apporte son placement, sa vision du jeu et sa relance tandis que je mise davantage sur les duels.

 

 

En revanche, tu as découvert tes autres partenaires de la défense…

 

Je ne connaissais pas beaucoup Guy-Roland (Ndy Assembe) et pense qu’il possède une grosse marge de progression. Pour sa première vraie saison entière en Ligue 1, il réalise déjà de bonnes performances. J’avais croisé Joël avant de quitter l’ASNL et je savais qu’il était très fort défensivement. Le voir s’épanouir au poste de latéral droit est en revanche une bonne surprise. D’autant plus que je sais que c’est très compliqué pour un défenseur axial avec un grand gabarit de jouer dans un couloir. Il s’en sort très bien. Enfin, Massadio Haïdara est pétri de qualités. On s’entend très bien sur et en dehors du terrain. Je lui parle beaucoup car il possède toutes les qualités pour réussir une grande carrière.

 

 

source: asnl.net