Le site officiel a interviewé le défenseur Bordelais, Maxime Poundje. Prêté à Nîmes cette saison en National, il fût un élélment important de la montée de l’équipe en L2. Avant la fin de saison, il a eu le plaisir de pouvoir signer son 1er contrat professionnel chez son club formateur, les Girondins de Bordeaux. Pour lui, c’est un rêve qui devient réalité. La durée de son contrat est de 3 ans.

 

 

 

 

Bonjour Maxime. Tu viens de signer ton 1er contrat professionnel avec les Girondins pour les 3 prochaines saisons. Comment s’est déroulée la signature de ce 1er contrat ?

 

Les données étaient claires dès mon départ de Bordeaux. Je suis parti en prêt à Nîmes au mois d’août. Mon objectif était d’accumuler le plus de temps de jeu possible afin de signer professionnel et si possible dans mon club formateur. Tout s’est bien passé dès le début à Nîmes. J’ai enchaîné les matches et j’ai donc engrangé des minutes. Dès le mois de décembre, les dirigeants ont contacté mon père afin de le rassurer. Ils lui ont dit qu’un contrat professionnel m’attendait en fin de saison au club.

 

 

C’est forcément une très grande satisfaction pour toi ?

 

Ah oui, c’est sûr. Je suis vraiment très heureux, c’est beau. Je pense à tous les éducateurs du club, que ce soit Olivier Hériveau, André Penalva, Patrick Battiston, Philippe Lucas… A tous ces formateurs qui travaillent tous les jours afin de faire sortir des jeunes du centre. Ils font tout pour qu’on ait une chance de signer professionnel aux Girondins. Je suis très content. J’ai aussi une pensée pour toute ma famille et mes proches. Pour moi, c’est vraiment magnifique ! Je suis né à Bordeaux et c’est beau.

 

 

Tu découvrais cette saison le championnat National après une bonne expérience en CFA avec la réserve. Tout s’est bien enchaîné. Tu t’es rapidement imposé comme titulaire et l’équipe retrouve la L2… C’est parfait ?

 

Oui, tout s’est très bien passé. En arrivant à Nîmes, j’ai été très bien accueilli, que ce soit par les joueurs du centre de formation, les coaches, le directeur du centre, le Président, tout le monde en fait ! Ils m’ont mis dans les meilleures dispositions possibles. Par la suite, tout s’est bien enchaîné. Dès les premiers entraînements, ça s’est bien passé. J’étais remplaçant lors du 1er match à Fréjus mais je suis entré au poste de milieu. Nous avons perdu ce match et les 2 suivants. J’ai été titularisé lors du 4ème match et, heureusement, on a gagné (rires) ! Tout s’est bien passé lors du reste de la saison. Au final, le Nîmes Olympique remonte en L2 et c’est très important. Le club ne devait pas rester trop longtemps en National afin de conserver le statut professionnel.

 

 

 

 

Nîmes descendait juste de L2. Il devait y avoir une forme de pression car le club devait absolument remonter rapidement…

 

Oui, il y avait un besoin de remonter tout de suite. Je crois que le règlement dit qu’un club perd son statut professionnel s’il joue plus de 2 saisons en National. Pour un club comme Nîmes Olympique avec toute son histoire, cela aurait été dommage. J’ai vécu quelque chose d’extraordinaire dans ce club mais je suis très content d’avoir signé aux Girondins (sourire). C’est mon club de cœur. Depuis tout petit, j’en rêvais.

 

 

A quel poste as-tu le plus souvent évolué à Nîmes ? Essentiellement en latéral gauche ?

 

Oui, essentiellement.

 

 

Ceux qui viennent au Haillan voir les entraînements des jeunes ou qui se rendent à Galin te connaissent très bien. Pour ceux qui te connaissent moins, peux-tu nous décrire tes principales qualités ?

 

Disons que j’ai appris à défendre ! Aujourd’hui, je prends du plaisir dans ce rôle. A la base, je ne suis pas un défenseur. Plus jeune, je jouais à des postes offensifs. Du coup, j’adore contre attaquer. J’ai appris à défendre il y a 3 ou 4 ans quand j’ai été repositionné latéral gauche au centre de formation. Je ne ferais pas de comparaison avec d’autres joueurs ou Benoît Trémoulinas mais j’ai ce profil de joueur qui aime contre attaquer, quand il n’y a pas de risque pour l’équipe, bien sûr.

 

 

 

 

Tu n’hésites pas à apporter le surnombre dès que ton équipe attaque…

 

Voilà ! Je n’hésite jamais à proposer une solution offensive supplémentaire à l’équipe car j’aime ça ! C’est mon jeu. J’essaye d’utiliser mes qualités de vitesse et de percussion pour aider le collectif.

 

 

Pour la défense et l’impact physique, le National est une bonne école. C’est aussi un championnat avec des équipes de niveau très différent. Dans quel domaine penses-tu avoir le plus progressé avec Nîmes cette année ?

 

Dans l’aspect tactique. J’avais déjà beaucoup travaillé cela avec Patrick Battiston et Marius Trésor en CFA. Aux eux, j’ai compris beaucoup de choses sur le placement, comment se déplacer en fonction de son défenseur central etc. Physiquement, j’ai également progressé. Le travail que j’ai effectué cette saison avec Nîmes en National, c’était encore autre chose par rapport au niveau CFA. Le championnat est plus costaud. Bien sûr, j’ai encore plein de choses à apprendre mais c’est sur ces 2 points-là que j’ai le plus évolué.

 

 

Avant ce prêt et malgré ton jeune âge, tu avais déjà disputé beaucoup de matches de CFA et CFA 2 à Bordeaux. Comment as-tu géré le changement de niveau ?

 

J’ai effectué quasiment toute ma préparation avec la CFA en début de saison. Déjà à cette époque, je me suis dit que je devais me préparer pour jouer au-dessus. Je ne savais pas du tout si j’allais être prêté et je me disais même que, logiquement, j’allais faire la saison avec la réserve du club. Je savais aussi que les dirigeants avaient reçu quelques propositions pour un prêt. Je me suis dit : « Maxime, fais comme si tu allais évoluer plus haut ». Je voulais être prêt, costaud. En arrivant en National, j’ai vu que c’était autre chose mais je m’y étais préparé. Je m’étais tellement mis dans la tête que cela allait être dur que je me suis préparé en fonction.

 

 

 

 

Nous allons enfin prendre de tes nouvelles. Tu t’es blessé récemment et tu n’as pas joué les derniers matches. Il en reste un ce week-end même si la montée est déjà acquise. Comment te sens-tu et comment évolue ta blessure ?

 

J’ai eu une déchirure en cours de saison et une nouvelle il y a 6 semaines. Il fallait respecter un délai minimum de 3 semaines avant de reprendre l’entraînement. En ce moment, je reviens bien. Je m’entraîne normalement avec le groupe, je me sens bien. Je n’ai pas joué les derniers matches afin de ne pas prendre de risques. Pour moi, il était important de bien revenir afin d’être prêt en début de saison prochaine avec les Girondins.

 

 

source: girondins.com