Bedouet et l’Europa League

     

     

    Les matchs s’enchaînent en ce début de saison. Un mal pour un bien puisque les Girondins de Bordeaux ont retrouvé la Coupe d’Europe, et plus particulièrement l’Europa League. Eric Bedouet, au coeur de la préparation physique du groupe bordelais, est certainement le mieux placé pour évoquer la préparation de ces rencontres européennes. Il s’est confié à Romain Baheux, du quotidien 20 Minutes.

     

     

     

    “Comment avez-vous intégré la Coupe d’Europe dans la préparation estivale?


    On l’a pris en compte dès le début. Même s’il y avait une incertitude sur notre participation aux poules avec les barrages fin août, on s’est préparés comme si on était qualifiés. C’était peut-être aller vite en besogne mais on ne pouvait pas se réveiller le vendredi après la qualification en se disant qu’il faudrait préparer les joueurs à jouer la Ligue Europa.

     

    Quelles sont les spécificités de cette compétition?


    C’est plus compliqué à gérer que la Ligue des champions où on avait souvent quatre jours de repos entre les matchs. On peut tenir ce rythme-là des mois, ce n’est pas gênant. Là, avec un match européen le jeudi soir et la Ligue 1 le dimanche après-midi, c’est plus compliqué.

     

    Que faudrait-il faire?


    L’idéal serait de décaler le match de Ligue 1 au lundi pour bien faire souffler les joueurs. Là, ça peut prendre beaucoup d’énergie. Pourquoi pensez-vous que certaines équipes n’ont pas joué cette compétition à fond par le passé? C’est peut-être une des raisons. On va la jouer à fond mais si on s’aperçoit qu’on perd trop de points en championnat et que l’on se retrouve à jouer le maintien en championnat, on n’aura pas le choix.

     

    Comment faire progresser les joueurs à l’entraînement dans ce contexte?


    Ils vont progresser par le fait de jouer de manière très rapprochée deux compétitions. Ils vont apprendre à jouer avec la fatigue. L’atout, c’est que l’on a plusieurs joueurs du groupe qui ont déjà joué la Ligue des champions et que l’on a des internationaux qui ont l’habitude d’enchaîner les rencontres.”