Vilela surpris par la rumeur bordelaise

     

     

    Une rumeur évoquait hier l’intérêt des Girondins de Bordeaux pour João Vilela. Le milieu de terrain portugais de Gil Vicente a été sollicité par Nicolas Vilas, spécialiste du championnat portugais, et invité à réagir à cette rumeur. Le joueur confesse notamment avoir été surpris par cette piste, dont il n’était pas au courant.

     
    « Une partie de la presse française et portugaise a évoqué un intérêt de Bordeaux à votre égard…

    J’avoue avoir été surpris par cette information. Je ne suis au courant de rien mais c’est toujours un plaisir que d’être associé à un club avec une aussi grande histoire que celle de Bordeaux. C’est un club qui a déjà été champion, qui a remporté quelques coupes et qui a déjà eu quelques joueurs portugais, comme Chalana, Bruno Basto, Caneira, Pauleta… Hugo Vieira avec qui j’ai joué, ici au Gil, n’y a passé que quelques mois mais il m’en avait dit beaucoup de bien. Au Benfica, j’avais Mister Chalana comme entraîneur. Il nous racontait souvent ses aventures avec Bordeaux. A l’époque, j’étais tout petit et il y était arrivé comme une grande star.

     

    Seriez-vous tenté par un transfert en Gironde ?

    Actuellement, je suis à fond sur notre match de dimanche contre le FC Porto. Je suis sous contrat avec le Gil Vicente (jusqu’en 2015) et j’ai la tête ici. Le marché des transferts est bouclé et il faut être concentré sur le terrain. Mais si une belle offre pour le club et pour moi se présentait, pourquoi pas. Même si, je le répète, je ne suis pas focalisé sur un départ.

     

    Si vous deviez vous aux supporters français qui ne vous connaissent pas, comment vous définiriez-vous ?

    Ce n’est pas facile de se présenter… J’ai été formé au Benfica, je connais la pression et le fonctionnement d’un grand club. J’ai une bonne base, j’ai été sélectionné dans les catégories de jeunes de la sélection portugaise. J’ai une bonne qualité de passe, une bonne vision de jeu et je donne tout pour l’équipe. Je suis là pour aider le collectif.

     

    La saison dernière, vous avez connu une première expérience à l’étranger, en Iran mais ce fut compliqué, non ?

    Sportivement, c’était l’opportunité de disputer la Ligue des champions d’Asie. Mais vivre en Iran impliquait beaucoup de sacrifices. J’étais loin de ma famille. Ce qui devait être une belle expérience sportive s’est transformée en désastre. J’ai passé cinq mois là-bas et je n’ai pas reçu un seul mois de salaire… Au mercato hivernal, je suis donc revenu à Barcelos. »