Gillot : “Ils ont répondu présent”

    On sait qu’il y a la com’, tout ça… Mais bon, répondre présent, ce n’est pas vraiment le terme approprié selon nous. Le secteur offensif, à la limite, oui, peut-être… Mais alors le secteur défensif, c’était plutôt “Ils n’ont pas répondu, ils étaient absents” ! Voici la conf’ d’après match de Francis Gillot par L’Equipe et l’AFP.

     

     

     

     

    «Francis Gillot, quelle valeur accordez-vous à ce nul alors que vous sembliez vous diriger vers une victoire facile ?

    Des victoires faciles, il n’y en a jamais. On a vu hier (samedi) des équipes qui menaient 2-0 et qui se sont fait remonter. Le point négatif, c’est les trois buts encaissés. Après, il y a quand même eu de bonnes choses. Marquer trois buts ici, ce n’était pas facile. On a fait une bonne première période, une seconde un peu plus difficile. Il faut retenir l’état d’esprit, on a montré autre chose que jeudi (défaite 3-0 en Ligue Europa contre Francfort). Je pense que les joueurs ont répondu présent. Après, il y a encore beaucoup de choses à rectifier, d’abord défensivement. Depuis deux ans, on est toujours dans le dur, on n’a jamais gagné 3-0. Mais l’équipe a montré qu’elle allait se battre pour s’en sortir.

     

    Comment pouvez-vous corriger les erreurs individuelles qui ont remis Lorient dans la partie ?

    C’est avant tout une histoire de concentration. Ce sont les joueurs qui vont devoir corriger par un surplus de concentration. C’était délicat sur synthétique, les passes en retrait sont freinées, on va voir sur l’herbe les prochains jours. On a donné un but à l’adversaire, l’adversaire nous en a donné un. C’est pour cela que je dis que le match nul est logique.

     

    Les joueurs se sont réunis entre eux après Francfort. Peut-on parler de prise de conscience ?

    C’était une réunion de deux minutes. Vous en parlez comme si c’était une réunion gouvernementale avec un changement de ministre. Non, c’était une petite mise au point entre les joueurs. Ce n’est pas bien méchant, cela arrive dans tous les clubs. S’il faut parler deux minutes toutes les semaines, je veux bien leur laisser deux minutes pour ne plus perdre les matchs. Mais ce n’est pas cela qui a compté. Il y a eu une prise de conscience individuelle et collective, parce que l’on n’a pas de marge de manoeuvre. On n’a jamais rien dans la facilité depuis que je suis arrivé. Il faut faire avec nos armes.»