NMB: « Centrer était le bon choix »

     

     

    Nicolas Maurice-Belay et les statistiques, une grande histoire d’amour qui ne cesse d’être évoquer au fil des années. Entré en jeu à la mi-temps dimanche après-midi face à Montpellier, l’ailier girondin a réalisé une passe décisive, sa première de la saison, et aurait pu être crédité d’une seconde sans la maladresse de l’attaquant malien Cheick Diabaté. Dans une interview accordée à Sport 24, le bordelais ne s’est pas enflammé concernant cette victoire.

     

     

    « Nicolas, grâce à cette victoire (2-0) contre Montpellier, Bordeaux n’a plus perdu depuis 6 matches en Ligue 1…

     

    Même si les résultats sont mieux ces derniers temps, on n’est pas non plus dans une très bonne situation. On n’est pas totalement en confiance. Là, on gagne contre Montpellier, mais ce n’est qu’un match. On a match encore très important la semaine prochaine à Nice qui est très bon à domicile. On va continuer de faire profil bas. Il faut continuer d’enchaîner les bons résultats pour recoller aux équipes du haut.

     

    Personnellement, vous êtes entré à la mi-temps et avez fait la différence en étant passeur décisif sur le premier but…

     

    Oui, mes coéquipiers ont vu que je passais sur le côté donc ils ont insisté et cela a payé sur ce centre pour Cheick (Diabaté, ndlr). Ça me fait du bien moralement. Surtout quand on sait que les stats c’est un peu mon péché mignon. Quand je rentre, je me dis qu’il faut que je fasse la différence. Je suis content de l’avoir fait, surtout après ma blessure. Contre Tel Aviv j’ai eu une élongation. J’ai été arrêté trois semaines. J’ai travaillé très dur pour revenir le plus vite possible. Je ne me suis entraîné avec le groupe qu’à partir de vendredi.

     

    Et vous auriez pu en délivrer une deuxième si Diabaté n’avait pas manqué cette grosse occasion par la suite. Cela vous a agacé ?

     

    Sur le coup ça m’a agacé, car ça aurait pu tuer le match tout simplement. Mais je vais quand même m’en compter deux aujourd’hui, car sur le but de Ludo (Obraniak, ndlr), c’est moi qui le lance, même si après il remonte tout le terrain pratiquement. Sur l’occasion de Cheick, je peux aussi tenter ma chance sur le coup. Après, j’ai 50% de chance de marquer si je tire. Si je décale Cheick (Diabaté), le but est vide, il y a 99% (rire). Pour moi, centrer était le bon choix. C’était un choix collectif. »