Duga : “Le contexte est différent”

     

     

    Décidément, le match du Milan AC en 1996 est pris comme exemple par les médias pour comparer la situation de l’équipe de France contre l’Ukraine. Après la Provence hier, c’est RMC qui a de nouveau interrogé Christophe Duggary : «Je suis inquiet mais j’y crois. Battre l’Ukraine 2-0 n’a rien d’insurmontable si on y met les ingrédients. Il faudra faire le match contraire du barrage aller. Je pense que c’est lorsqu’on est au pied du mur qu’on arrive à trouver des ressources inimaginables. J’y crois même si cette équipe m’a trop souvent déçue, explique-t-il. Je ne connais pas un seul joueur – pas même l’immense Zinédine Zidane – dont la carrière a été un long fleuve tranquille. Le contexte est différent du nôtre. Milan nous avait sous-estimé et avait pris ce match à la légère après le 2-0 du match aller. Le début de match a fait la différence. On ne pouvait pas répondre techniquement alors il fallait mette plus de rythme et d’intensité, on était très agressif. On a eu la chance de marquer dans la première demi-heure. On s’est rendu compte que c’était possible et eux ont continué à jouer sur un faux rythme. On était plutôt l’Ukraine et le Milan AC était l’équipe de France.»