Hoarau n’y allait pas « pour faire des nems »

     

     

    Dans cette seconde partie de l’entretien de Guillaume Hoarau pour le quotidien l’Equipe, le néo-bordelais évoque plus particulièrement la polémique née lors de son départ pour la Chine. L’attaquant revient notamment sur le contexte particulier de ce transfert, se trouvant dans une situation compliquée au PSG, et les clubs rechignant à effectuer des offres en période de crise.

     

    « J’arrivais en fin de contrat à Paris. Je pensais finir mes six mois, soulever le trophée. Il y avait des contacts avec des clubs, mais avec la crise, tout le monde voulait attendre. Si j’avais eu une offre concrète, peut être que je serais à Everton. Sauf que les chinois appellent et te disent cash « On te donne çà, c’est trois ans. » En quarante-huit heures, les papiers étaient prêts, faxés. Là, tu te laisses la nuit et tu cogites. Bien sûr que çà n’a pas été facile de faire ce choix. Je savais que derrière, ça allait dégainer. »

     

     

    Mais Guillaume ne se cache pas  et évoque en détails les raisons qui l’ont poussé à accepter ce transfert pour un championnat exotique.

     

    « La vie d’un footballeur, ça file vite. Je ne peux pas dire que j’ai fait une grande carrière et que j’ai mis un max de côté parce que j’ai commencé tard. Après le foot, je veux pouvoir continuer à voyager en première classe, visiter le monde, faire de la musique, et ça a un coût. Le plus dur, quand on arrête le foot, c’est de redevenir quelqu’un de normal et d’avoir un niveau de vie normal. Je m’étais dit: ça se trouve, à 32 ou 33 ans, ton corps dira stop. C’était un calcul. Et puis, j’allais là-bas pour faire du foot, pas pour faire des nems. Si je m’éclate et que je marque des buts, où est le problème ? »

     

     

    N’hésitez pas à consulter l’édition papier du quotidien l’Equipe pour y retrouver le détail de son expérience en Chine.