Courbet : « Liza avait les deux traits noirs »
Lors d’une précédente brève, nous vous relayions les souvenirs de Julien Courbet sur le match de Milan de 1996. L’ancien speaker des Girondins, revient une nouvelle fois sur cette fameuse rencontre : « Je l’ai fait trois ans, ensuite je suis parti à Paris. Mais, pour le quart de finale contre le Milan AC, j’ai téléphoné aux Girondins en disant que je voulais le faire gratos […] Contre Milan, j’étais sur la pelouse et j’avais sur ma droite, côté virage sud, le Milan qui s‘échauffait et, sur ma gauche, Bordeaux. Quand je suis remonté dans la tribune, je me suis dit ‘Il va se passer quelque chose’. On voyait clairement la décontraction, par exemple, d’un Desailly, chaussettes baissées, en train de faire des petits jongles et de rigoler, et de l’autre côté, il y avait Liza qui avait les deux traits noirs sous les yeux».
Enfin, il revient également sur l’ambiance de Chaban Delmas et le comportement du public bordelais : « Arriver à faire chanter deux ou trois trucs au public bordelais, c’est déjà pas mal. A Bordeaux, c’est tout ou rien. Contrairement aux autres spectateurs, ils demandent un peu à ce qu’on aille les chercher, mais ce n’est pas un public froid. A Chaban Delmas, c’est une catastrophe. Avec une bonne sono, vous créez quelque chose, et je suis sur que cela influe sur le résultat. Le seul truc qu’on n’a pas en France, c’est ce côté je continue à pousser, malgré la défaite. Si le club perd 1-0 à la mi-temps, vous êtes sifflé. »
Retranscription Girondins4ever de France Football