Sagnol : « Le Haillan n’est pas le Club Med »

     

     

     

    Willy Sagnol n’a pas quitté la sélection Espoirs seul, puisqu’il débarque en Gironde en compagnie de Sylvain Matrisciano. Dans l’interview qu’il a accordé à France Football, le nouvel entraîneur bordelais revient plus particulièrement sur son profil d’entraîneur, mais surtout sur l’importance du rôle de son adjoint à ses côtés.

     

    « J’ai un staff avec moi et il n’est pas simplement là pour mettre les plots ! Il est très compétent et je m’appuierai sur lui comme je le faisais déjà avec les Espoirs. Il voit des choses, doit me dire les choses, et observer de la même façon que moi. Son rôle est de me faire remonter aussi des informations, des sensations. Je pense que la nouvelle génération d’entraîneurs s’appuie encore plus sur ses adjoints et son encadrement. Elle est plus ouverte, davantage dans l’échange et la collaboration. Je ne déroge pas à cette règle. Si Sylvain Matrisciano est venu comme adjoint avec moi à Bordeaux, c’est parce que je sais qu’il a les compétences pour tout faire. »

     

     

    Homme ambitieux, Sagnol se révèle avant tout comme un entraîneur rigoureux dans son discours, et très impliqué dans la vie de son groupe. La discipline sera le maître-mot du nouveau coach bordelais, qui ne veut pas voir le Haillan se transformer en Club Med. Nous avons d’ailleurs pu le constater au travers des premières séances d’entraînement lors de la reprise.

     

    « Je suis quelqu’un d’ambitieux. Je veux les meilleurs résultats possibles en fin de saison. L’équipe à terminé septième en 2013-2014. Mon premier objectif est de faire mieux. Je ne me fixe pas de limites tout en voulant pratiquer le meilleur football offensif possible. Je sais qu’il y aura des périodes fastes, d’autres plus difficiles, mais il ne faudra jamais perdre de vue la ligne de conduite que nous allons mettre en place avec le staff, les joueurs et le club. Mais, avant de parler de philosophie de jeu, je mets en avant la philosophie de travail. Je suis quelqu’un de très exigeant. Je peux être cool avec les joueurs sur plein d’aspects, je peux faire preuve de beaucoup de compréhension, mais quand on parle de vie de groupe, d’implication dans le travail, d’abnégation, ce ne sont pas que des mots pour moi. Les joueurs vont pouvoir le vérifier. Ils sont professionnels, ils sont à Bordeaux. Individuellement et collectivement, la progression passera donc par une discipline de travail très forte. Le Haillan n’est pas le Club Med ! Pour être passé par là, je sais que plus c’est dur, plus la joie de gagner est grande à la fin. »