S’il aurait aimé revoir Eusebio (décédé en janvier 2014), Fernando Chalana n’a vraiment pas envie de revoir Michel Platini. « Le joueur était exceptionnel mais l’homme m’a déçu. Après notre demi-finale perdue contre la France, je voulais échanger mon maillot avec lui. Il venait de gagner, de marquer le but vainqueur, il avait tout pour être content mais il a refusé, sans un regard pour moi. Je n’ai pas compris son attitude ».

 

D’ailleurs, la demi-finale de l’Euro 1984 reste « le meilleur et le pire souvenir » de l’ancien bordelais. « Nous avions joué un football de rêve, dans une ambiance incroyable. J’y repense à chaque fois que je vais au Vélodrome. Nous aurions dû gagner et malheureusement nous perdons à la dernière minute. Pour nous, ce match c’est un peu comme votre France-RFA de 1982. Une rencontre inoubliable, un plaisir immense et au final une déception terrible. Mais mes blessures à Bordeaux, qui ont gâché toute la fin de ma carrière, restent l’autre point noir de ma vie de joueur ».

 

L’Equipe