Depuis sa loge présidentielle, Jean-Louis Triaud a une vue imprenable sur le dispositif tactique des équipes qui débarquent à Chaban. Alors lorsqu’on lui demande si Bordeaux aurait pu lutter jusqu’au bout avec le PSG et l’OM, sa réponse est celle d’un entraîneur chevronné : “Ces équipes qui jouent et qui viennent pour gagner n’ont pas non plus les mêmes plans de jeu, les mêmes schémas de jeu ni les mêmes comportements… C’est une équipe (Marseille, nldr) qui a ouvert le jeu, qui s’est livrée. Quand vous jouez une équipe qui joue à 11 derrière, c’est plus compliqué. Quand on ouvre le score, c’est plus facile, même si on s’est fait rejoindre dans ces situations-là par des équipes réputées plus faciles. Ce qui nous manque c’est cette dimension, parfois peut-être la motivation contre des équipes entre guillemets de deuxième plan. Si on regarde, on a partagé les points avec Paris, avec Marseille, on en a pris quatre à Monaco, quatre à Saint-Etienne je crois. Pour l’instant, on a pris une leçon contre Lyon mais on a un joker éventuellement pour se rattraper. Visiblement, on réussit plutôt mieux contre les gros que contre les équipes qui viennent pour ne pas perdre.”

 

Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV