Trésor : “Si on continue comme ça, ça ne va pas le faire”

    Marius Trésor

     

    Marius Trésor n’a pas aimé la performance de Bordeaux contre Troyes. Il l’a fait savoir à la fin du match, sur Girondins TV : “C’est le principal, c’est ce qu’on doit retenir de ce match, ce sont les trois points pris par Bordeaux contre cette équipe troyenne. Mais c’est vrai, c’est une équipe qui nous a posé des problèmes. Nous aussi, on n’a pas su montrer un beau visage de cette équipe girondine parce qu’il y eu trop de déchet technique à des moments clés de ce match. A partir de là, l’équipe de Troyes a pris confiance. On se rappelle l‘intervention de Maxime Poundjé devant le joueur troyen pour l’empêcher de marquer. Là, ça aurait fait 1 à 0 pour Troyes et ça n’aurait pas été la même musique. Il va falloir qu’on retrouve une certaine sérénité qui puisse nous permettre par la suite de voyager ou de jouer ici avec beaucoup plus de tranquillité”.

     

    Les carences actuelles sont inquiétantes : “Il y a beaucoup de travail. Il faut un certain liant entre les joueurs de cette équipe, qu’on a du mal à trouver. Parfois, défensivement, il y a des choses qui se passent où l’adversaire peut en profiter et nous mettre à mal. Il faut qu’on trouve cette sérénité et cette rage de vaincre qui doit habiter notre équipe […] La première période a été difficile. Pas un seul tir cadré. Le seul qui aurait pu faire mal à cette équipe troyenne, c’est le coup franc d’Henri Saivet. En quarante-sept minutes en première mi-temps, c’est peu, c’est faible. Le seul tir cadré qu’il y a eu, c’étaient les Troyens qui l’ont décoché. C’est vrai que cette équipe de Bordeaux se cherche et il va falloir qu’elle se retrouve très rapidement parce que ça risque d’aller de pire en pire si on continue à jouer comme ça”.

     

    L’équipe doit très très vite réagir, sous peine de grosses désillusions : “Si on continue à jouer comme on joue actuellement, automatiquement, les équipes qu’on rencontre se disent qu’elles ont leur chance. On ne sent pas cette envie de terrasser notre adversaire qui doit habiter notre équipe. On voit qu’au moindre coup d’épaule de notre adversaire, on est par terre, on doit montrer qu’on est là, autant qu’eux, pour gagner le match. Si on continue comme ça, ça ne va pas le faire.

     

    Retranscription Girondins4Ever