A la découverte de Sébastien Bannier

    Sebastien Bannier

     

     

    Sébastien Bannier s’est aussi présenté dans son rendez-vous à Gold FM. L’entraineur adjoint de Patrick Battiston a aussi fait part de son cursus, avant d’être passé à Ajaccio et à Caen. “J’étais en formation à Caen, en réserve professionnelle. J’ai eu une blessure qui ne m’a pas permis d’aller plus haut mais je n’en avais pas forcément le talent. J’étais un bon joueur de D3. Et puis j’ai rapidement pris une équipe de jeunes, passé mes diplômes d’éducateur […] J’étais capitaine dès le plus jeune âge de toutes mes équipes, et j’ai toujours été proche de mes éducateurs”.

     

    Aujourd’hui, il a semble t-il trouvé sa place dans le staff de la réserve bordelaise. “Il faut bien connaitre sa place et les choses ont été bien définies dès le départ. J’ai été directeur pendant douze ans, donc je sais ce qu’attend un directeur de centre de formation. J’ai pris le temps d’observer, je suis très à l’écoute, et au fur et à mesure on amène ce qu’on peut amener au quotidien aux joueurs et au staff. On est encore en période d’apprentissage. C’est ma 24ème année dans le monde pro, donc j’ai une certaine connaissance”.

     

    Sébastien Bannier

     

    Déjà bien fournie en adjoint, l’équipe de Patrick Battiston avait besoin d’un œil neuf sur l’effectif, d’un regard extérieur. “La volonté c’était effectivement d’avoir quelqu’un qui venait de l’extérieur avec peut-être un autre regard, et qui au final est déjà complémentaire. J’ai surement une approche qui a plu à Patrick et au staff. Il y a une exigence certaine, mais avant tout un accompagnement, on est des formateurs, l’objectif étant de mettre à l’aise le jeune pour ensuite être plus exigent avec lui. Avec Marius et Patrick, c’est plus facile, les joueurs respectent énormément leur carrière de joueurs et d’entraineurs. Pour ma part, ils respectent ma carrière d’entraineur donc ça se passe particulièrement bien”.

     

    En plus de son coach principal et de Bordeaux, un club qu’il a suivi depuis des années, c’est aussi le fait que le club donne vraiment la chance aux jeunes qui l’a fait prendre la décision de venir du côté du Haillan. “Ce qui m’a aussi plu ici c’est de voir qu’il y a 14 joueurs issus du centre de formation qui sont dans le groupe qui joue l’Europe. Alors oui, il y a des difficultés, mais il y a un choix assumé au club. La maturité pour des joueurs c’est 24-25-26 ans. Et on est très jeune que ce soit en réserve ou en pro”.

     

    Quoi qu’il en soit, et pour conclure, “il ressent la pression, mais c’est aussi pour ça que je suis venu. J’aime le défi, j’aime la pression, c’est positif pour moi”. Les critiques sur le centre de formation n’ont qu’à bien se tenir.

     

    Gold FM

    Retranscription Girondins4ever