C’est un chiffre assez impressionnant, sur vingt entraîneurs de Ligue 1, il y a eu treize changements cette année. Les joueurs ont pris le pouvoir et Gaëtan Huard est assez d’accord sur ce constat : « Aujourd’hui, dans le monde du travail malheureusement, les salariés ont la main mise sur les entreprises, notamment les PME. Tout est en leur faveur. Il faut restructurer les club notamment à la formation, avec beaucoup plus de rigueur, de discipline. C’est soit tu marches dans le tracé et dans l’objectif du club, soit tu ne restes pas. Il y aussi bien sur des départs de faute qui incombe à l’entraineur, mais à un moment donné vous ne pouvez pas être toujours en dilettante. Il y a beaucoup de dilettantisme dans le football. Pourquoi les joueurs qui sont en France, quand ils partent en Angleterre ou en Allemagne, – on le voit avec Modeste, en France il n’arrivait pas à mettre un pied devant l’autre et en Allemagne il réussit, c’est hallucinant… – il y a un problème de mentalité… Je l’ai vécu. Quand tu arrives dans un vestiaire étranger, tu dois montrer que tu te mets à la rigueur, à la discipline, au diapason et à la culture du club. Ce que font les étrangers chez nous… Et nous on est tranquilles, on ne va jamais à fond, on ne s’implique jamais à fond, on arrive à la dernière minute à l’entrainement… Ça a été fait à Bordeaux et après on dit que c’est trop serré, que c’est trop dur… Oh, tu prends combien par moi ? Tu te tais, et si ça ne te plait pas tu fais un autre métier ! Il faut de la rigueur, de la discipline, de la constance… Ce que tu ne fais pas dans la semaine, tu ne le fais pas en match non plus. Aujourd’hui, tu as beau sanctionner le joueur, trois jours après il te refait la même… C’est partout pareil ! La gestion humaine est très compliquée aujourd’hui ».

 

Gold FM

Retranscription Girondins4ever