Avant de signer, Jocelyn Gourvennec assure qu’il n’a pas demandé de garanties. Il ajoute qu’il n’a pas non plus hésité à signer, considérant Bordeaux comme un grand club, et un club logique dans son évolution de carrière. “Le métier d’entraîneur est un métier à risques, vous le savez très bien. Il y a des choses à mettre en place et évidemment c’est un métier qui est jugé en permanence et vous savez très bien aussi qu’on est jugé sur les résultats. Pour avoir les meilleurs résultats, il faut bien planifier, il faut bien organiser tout ça, le staff, l’effectif… Tout ce qui va pouvoir être mis sur pied, la stratégie de manière très précise, on va en parler entre nous. Il ne s’agit pas de mettre ça sur la place publique et les discussions qu’on pourra avoir entre nous, ce sont des discussions en interne. On connaît l’attente et on sait qu’il y a beaucoup d’attente à Bordeaux, dans tous les grands clubs c’est comme ça. Mais par rapport à l’origine de votre question, non, je n’ai jamais hésité. Vous vous en rendez peut-être pas compte parce que vous êtes tous le temps là, vous supportez Bordeaux je pense depuis très longtemps mais quand on arrive de l’extérieur, quand on est de l’extérieur, Bordeaux ça représente quelque chose dans le foot français. Pour moi, les Girondins, ça représente vraiment beaucoup. Je suis très heureux d’être là aujourd’hui devant vous. Alors après vous ne voyez peut-être pas les choses de cette façon-là, quand ça fait longtemps qu’on est dans un endroit, on a toujours tendance à voir plus les défauts que les qualités. Mais je vous rassure, l’image de Bordeaux est toujours excellente à l’extérieur”.

 

Et Jean-Louis Triaud ajouta sur le sujet. “Si je peux rebondir là-dessus, il n’y a que vous pour vous poser ce genre de questions. Ça fait plaisir de voir qu’un entraîneur est toujours séduit par Bordeaux. Et quant à nos mauvais résultats, ceux de cette année ne sont pas brillants, les résultats contre les équipes que j’ai cité tout à l’heure (Reims, Toulouse, Ajaccio) y sont pour quelque chose, les blessures aussi mais enfin, depuis que M6 est là, c’est à dire 15 ou 16 ans, on a été 12 fois européens. Jusqu’à cette saison, notre plus mauvaise place c’était 7ème. Il faut relativiser. Avec une Coupe de France gagnée en 2013…”.

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