A l’approche de l’Euro qui débute ce vendredi en France, Alain Giresse est surement le mieux placé pour s’exprimer à propos de cet événement, lui qui l’a déjà gagné dans son pays. “En 1984, on était sur la dynamique de la Coupe du Monde de 1982 avec cette Équipe de France qui avait fait une demi-finale à Séville. C’était une belle attente, en plus d’être pays organisateur. On avait fait le plein d’espoir avec tout ce monde. Il y avait une grande mobilisation de la part des joueurs évidemment mais aussi de tout le pays qui était prêt à soutenir notre équipe. On se souvient forcément plus de la finale. Quand on va chercher le trophée, c’est la conclusion. On est les champions et c’est ce que tout le monde attendait […] Mon conseil aux joueurs est de surtout prendre en considération le fait de jouer à domicile. Ne pas craindre cet engouement mais plutôt s’en servir. Il faudra être tous mobilisés sans exception pour faire en sorte que tout le groupe avance dans le même sens. Il faut qu’ils croient en leur chance et ne pas gâcher leur plaisir. On sait très bien qu’il y a eu des absents et des histoires. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les joueurs qui sont là vont prendre leur chance à bras-le-corps. Il faut toujours maintenir cette dynamique. Ce n’est pas en se penchant sur la morosité du pays qu’ils pourront faire quelque chose. Ils ont un objectif et je dirais presque une mission. Il ne faut pas laisser passer cette occasion. Je serais demain à l’ouverture. Toutes les générations de 1984 à 2000 ont été invitées. Au niveau de mon pronostic, je les vois aller en finale sans complexe. Et pour le match de vendredi, je dirais 3-1 pour la France”.

 

Retranscription Girondins4Ever

RTL