Jaroslav Plasil, pour la chaine du club, est revenu sur ses débuts de footballeurs. « Non, tout petit, on ne se dit pas qu’on veut devenir footballeur. On l’espère dans un coin de notre tête, mais combien de garçons rêvent de ça ? Il faut avoir du talent, travailler… Mais ce n’était pas une obsession. Mais c’est aussi grâce à mes parents, qui s’ils ne m’avaient pas emmené deux fois par semaine, 40kms aller-retour, en plus de leur travail… Je ne peux que les en remercier ».

 

Il se remémore ses débuts en République Tchèque. « J’ai commencé dans les catégories de jeunes, à 14 ans. Petit à petit et chaque année, j’étais surclassé. J’ai eu la chance de découvrir la première division à 16 ans et 11 mois. C’était quelque chose d’important. Je me rappelle très bien de ce match, c’était contre le Slavia Prague, mes parents étaient venus. C’était quelque chose de magique, et même si j’ai commencé sur le banc et que je suis rentré à deux minutes de la fin, c’était là où on se rend compte qu’on a une chance de grappiller encore plus. Je jouais déjà avec les 18 ans alors que j’avais 16 ans ».

 

Et c’est à Monaco choisit de vivre sa passion hors de son pays, et que tout commença réellement. « Il y avait des recruteurs, on m’a proposé trois clubs en France. On est allé visiter les installations de Monaco avec mes parents et encore une fois, mes parents m’ont laissé choisir. A 17 ans, je ne pense pas qu’il y a vraiment quelqu’un qui sait ce qu’il veut… On est forcément impressionné avec toutes ces stars. Il y a le soleil, les belles bagnoles, mais je viens d’un autre niveau et je sais quelles sont les valeurs… Mes parents m’ont enseigné ça. Mes parents m’ont laissé choisir parce qu’ils savaient que je n’allais pas me perdre ».

 

Mais au final, c’est à Bordeaux que son cœur vibrera. « Bordeaux est très important. C’est un endroit magnifique, je trouve que c’est le meilleur endroit où j’ai joué au football. Il y a tout ce qu’il faut ici pour être heureux ».

 

Retranscription Girondins4ever