Bixente Lizarazu, comme traditionnellement le jour du match des Bleus, a fait le point sur la rencontre à venir. « Après les phrases de groupes qui offrent le droit à l’erreur, voici venu pour les Bleus le temps des matches à élimination directe. En la matière, leur vécu est relativement faible. Ceux qui étaient au Brésil il y a deux ans se souviendront du succès long à se dessiner en huitièmes de finale contre le Nigeria et du quart frustrant contre l’Allemagne […] L’adversaire qui se dresse sur la route de l’équipe de France tout à l’heure à Lyon ne boxe pas dans cette catégorie poids lourds. Disons-le clairement : l’Eire constitue une proie à portée de la formation de Didier Deschamps. Techniquement, la France possède des arguments autrement plus convaincants. Sur le plan physique, l’Eire répondra présent. Toute la question est de savoir combien de temps. L’équipe de Martin O’Neill a eu trois jours de récupération de moins que les Bleus. A un moment, cet écart important doit se voir sur le terrain. En fin de match ou pendant la prolongation, s’il fallait passer par cette extrémité. Mentalement, les irlandais présentent des ressources admirables. C’est leur capacité de réaction qui leur a permis de ne pas sombrer après la gifle reçue face à la Belgique pour arriver à battre l’Italie et décrocher in extremis leur billet pour les huitièmes ».