Solène Barbance : “C’est ma vie qui est comme ça, je suis quelqu’un d’atypique”

    Solène Barbance et Sarah Cambot

     

    Solène Barbance, l’une des recrues de l’intersaison des féminines, est revenue sur son parcours de footballeuse. « J’ai débuté à l’âge de 6 ans au Druelle Football Club (son club de cœur), j’y suis restée pendant quatre saisons. Ensuite, j’ai intégré le Rodez Aveyron Football (le club où elle s’est dévoilée) jusqu’à ma majorité. Après, j’ai pas mal bougé en fonction des études. J’ai donc par rapport à ça fait Toulouse, Muret, Albi, puis Rodez. Et entre-temps, j’ai eu la chance de faire une année à Paris, puis une année à l’étranger en Irlande pour apprendre l’anglais […] C’est ma vie qui est comme ça, je suis quelqu’un d’atypique, et ça se ressent aussi dans mes choix footballistiques. Mais je ne regrette absolument pas ces choix, j’en suis ravie, et notamment pour l’Irlande où j’ai vraiment pu perfectionner un point qui était négatifs sur le plan professionnel ».

     

    Puis elle raconta comment la passion du football est arrivée, et comment elle passa de l’entrainement avec les garçons, à ce lui avec les filles. « J’ai une famille de footeux. J’avais un grand frère qui jouait au foot, mon papa aussi. Un jour, je suis allée voir mon frère s’entrainer et j’ai pris un ballon… J’ai commencé à jongler, l’entraineur de mon frère m’a vu et a proposé à mes parents de me mettre au foot. C’est parti de là […] Au début, j’appréhendais un peu parce qu’avec les garçons, on prend une certaine habitude notamment sur le plan physique, la vitesse de jeu, qui est différente de quand on passe avec les filles. Après, j’ai eu la chance d’intégrer le CNFE, à Clairfontaine. Je me suis retrouvée avec des filles qui avaient un niveau de jeu assez homogène, de ma génération. Finalement, je n’ai pas trop senti cette transition garçons-filles avec difficulté. Le week-end, je jouais avec Rodez, mais c’était quand même un niveau qui me convenait. Ça s’est fait naturellement ».

     

    Enfin, notre milieu de terrain a fait part de l’importance des études, même si l’on est footballeuse professionnelle. « J’ai eu une grave blessure au genou et j’ai vite compris que les études, c’était super important. De pouvoir s’assurer un bagage… J’avais envie d’aller jusqu’au bout, de faire mon Bac+5, et de me dire qu’une fois j’avais terminé mes études, je pouvais me consacrer au foot. Depuis que j’ai 24 ans, je me consacre vraiment sur le plan du football. Et puis j’ai eu la chance de rejoindre les Girondins de Bordeaux, donc maintenant ce n’est que du bonheur ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever