Jocelyn Gourvennec qui a déjà connu des mauvaises séries à Guingamp lors de la lutte pour le maintien avec le club breton, s’est exprimé sur les joueurs qui sont capables de faire face aux mauvaises séries. « C’est vrai qu’il y avait un peu plus d’expérience, on avait des joueurs un peu plus âgés, c’est vrai. Mais ce n’est pas rédhibitoire. Même un jeune joueur doit être capable de hausser son niveau, même s’il est jeune. Un garçon comme Thomas Carrique a fait son premier match contre Strasbourg. Ça a été un contexte difficile, c’est un garçon qui n’a pas lâché, qui s’est donné, et ce n’était pas un cadeau pour lui. Mais il a été exemplaire dans l’engagement, dans l’envie, et même si ce ne sont que ses débuts, c’est un garçon qui doit lui aussi, comme ses partenaires, en faire encore un peu plus. C’est pareil pour tout le monde. La jeunesse n’est pas une fatalité. On manque un peu de maturité dans une période qui n’est pas bonne, c’est mieux d’avoir de la maturité. Mais comme on ne l’a pas, parce que les joueurs sont plus jeunes, ce n’est pas une fatalité. Il y a des choses à faire ».

 

À la traîne en championnat, à 5 points du 6ème mais à seulement 2 petits points du barragiste, l’équipe bordelaise va mettre le championnat de côté pour tenter de prendre un bol d’air qui sera le bienvenu si l’équipe ne veut pas plonger dans la lutte pour le maintien. « Le maintien, pour certains clubs, c’est un objectif de début de saison par rapport aux moyens, au fait qu’on est promu, etc. Mais ce n’est pas parce qu’on se dit qu’on joue le maintien que c’est facile. Aujourd’hui, on est en retard au niveau comptable, c’est un problème, on s’en occupera à partir de mercredi pour préparer dimanche. Mais aujourd’hui c’est la Coupe, le championnat arrivera ensuite. Aujourd’hui, on met toute notre énergie pour passer en Coupe, retrouver le goût de la victoire et de la qualif’, et s’offrir un quart de finale pour le mois de janvier, il n’y a que ça qui compte ».

 

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