Jocelyn Gourvennec : “Maxime Poundjé ? Ça me parait naturel dans le management”

    Maxime Poundjé

     

    La presse a demandé ouvertement à Jocelyn Gourvennec s’il ne se sentait pas à court de solutions des suites de cette mauvaise série des Girondins de Bordeaux. « Il y a des joueurs qui, d’un match à l’autre, sont irréguliers. C’est évident, il faut qu’on trouve de la régularité. On a trop peu de joueurs qui sont réguliers. Mais après, vous pouvez avoir un joueur qui n’est pas très bien sur une période donnée, et deux-trois semaines plus tard revient et ramène de la fraicheur, et retrouve ses cannes. C’est assez fluctuant. Quand on n’a pas de résultats, il est évident qu’il faut mettre tout le monde dans une émulation et c’est ce qu’on fait depuis un long moment. Après, la formule, on va la trouver et le plus tôt sera le mieux évidemment ».

     

    Et mettre tout le monde en émulation, c’est aussi retrouver un Maxime Poundjé, écarté depuis le début de la saison. « La situation, le fait que l’équipe ne marche pas. Une fois de temps en temps c’est évident que ce n’est pas suffisant. Et puis son investissement et son état d’esprit. Il s’est toujours bien entrainé. Après, il y avait eu des choix sportifs qui lui avaient été expliqués très tôt. Mais je crois que c’est important aussi qu’à un moment donné, quand les choses n’évoluent pas, on puisse modifier son avis et ouvrir la porte à certains qui ont moins joué. Ça me parait naturel dans le management. Pour moi, dans une gestion de groupe, le seul élément qui est rédhibitoire, c’est quand il y a un problème de comportement ou des problèmes de comportement répétés, où les joueurs se mettent à la faute et s’écartent d’eux-mêmes d’un collectif. Mais à partir du moment où les joueurs sont dans l’esprit, je trouve normal que Maxime, comme d’autres, puissent avoir leur chance à un moment donné ».

     

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