Jocelyn Gourvennec a forcément confirmé que les joueurs girondins étaient touchés mentalement après cette mauvaise série de résultats. Mais il les invite à prendre l’exemple de Nice qui, après une série mauvaise également, a su redresser la barre pour être aujourd’hui à trois victoires consécutives. « Ils sont évidemment impactés par notre situation actuelle et la longue mauvaise passe. Après, ils sont toujours investis dans ce qu’on leur demande, ils ont envie de bien faire les choses et de bien les faire ensemble. Le match de Nice sera difficile. Il faut aussi qu’on se serve de ça. A un moment donné, les mauvaises séries s’arrêtent, c’est ce qu’a réussi à enrayer Nice. Il y a trois matches de ça, ils avaient 14 points. Ils sont allés à Toulouse dans un match incroyable, qui a semblé leur échapper. Ils se sont retrouvés à dix en étant menés et ils ont réussi à le gagner. Ils en ont gagnés deux de suite derrière, ce qui fait trois, et ils se sont retrouvés avec 23 points en très peu de temps. Ils venaient de perdre 5-0 chez eux, où il y a eu des commentaires dans tous les sens… Ça, ce sont des exemples concrets, on doit s’inspirer de ça. Ça veut dire que tout est toujours possible dans le foot, évidemment et heureusement ».

 

Le coach bordelais fit un point sur ce qu’il manque de plus aujourd’hui pour que son équipe redresse la barre. « Il faut qu’on soit, aujourd’hui, encore plus solide. On a été cohérent à Toulouse et ça n’a pas suffi. Deux coups de pieds arrêtés… Et il faut qu’on soit solides même sur coup de pied arrêté. S’éviter des pénaltys évidemment, même s’ils peuvent être litigieux, mais qu’on soit encore plus solides sur les phases arrêtées, c’est évident. C’est pareil pour toutes les équipes… Et il faut qu’on soit encore plus proches les uns des autres pour défendre notre but. On sait qu’on aura des situations pour marquer, on en a à tous les matches, encore à Toulouse où on a l’occasion d’ouvrir le score, et on ne l’a pas fait. Soit par manque de précision, soit pas marque de réussite : il y a eu les deux. Il faut persévérer. On est dans une période difficile, c’est persévérer et être dans l’abnégation qui paye, cela va bien finir par payer un jour. Mais ça ne tombera pas tout seul ».

 

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