Didier Tholot : “Ils avaient le feu au cul par rapport à la situation mais surtout par rapport à leur petit confort !”

La presse n’a eu de cesse de demander aux joueurs des Girondins de Bordeaux de faire le comparatif entre Jocelyn Gourvennec et Gustavo Poyet. Didier Tholot est revenu sur ce comparatif ainsi que sur la notion de choc psychologique. « C’est plus facile de dire pour un joueur qu’il y a eu un changement, qu’aujourd’hui c’est plus ludique, que de dire qu’ils n’ont pas fait les efforts et que c’est de leur faute. Le joueur est très égoïste, ce n’est pas de sa faute, mais la faute de l’autre […] On dit qu’il y a un choc psychologique, mais ce n’est pas ça ! Quand une personne nouvelle arrive, on l’a vu aussi avec Bédouet, vous ne pouvez plus vous cacher ! Le fusible a sauté, et là c’est ‘ah merde, moi je jouais tous les matches, il faut peut-être que je me bouge un peu plus le cul’. Donc un peu plus de l’un, de l’autre… On ne peut pas dire que Costil était mauvais avec Gourvennec et que maintenant il est bon, que l’axe central était mauvais et qu’il est bon maintenant, que les latéraux étaient nuls avant et sont bons aujourd’hui… Il y a eu une prise de conscience individuelle de chaque joueur mais parce qu’ils avaient le feu au cul. Le feu au cul par rapport à la situation mais surtout par rapport à leur petit confort ! ».