Lindsey Thomas : “J’ai eu la chance qu’on me laisse partir à 15 ans, même si c’était en effet très jeune…”

    bandicam 2018-05-27 15-59-52-882

    Nous ne savons pas encore si Lindsey Thomas, prêtée par Montpellier les six derniers mois aux Girondins de Bordeaux, continuera son aventure bordelaise. En tout cas, elle s’est remémorée son parcours qui l’a menée en D1F aujourd’hui.

    « Le football a commencé très jeune pour moi, initié par un cousin dans la famille qui jouait au football. J’ai commencé à 6-7 ans avec les garçons, et je suis originaire de la Guadeloupe donc là-bas, il n’y a pas trop de clubs féminins. A 15 ans, j’ai dû faire un choix. Je suis venue en France, j’ai passé une première année à Bordeaux, à Blanquefort, à la section sportive de Mérignac. Ensuite, j’ai été recrutée par le Montpellier Hérault, j’ai fait toute ma formation là-bas, j’ai signé pro là-bas, mon premier contrat à 18 ans. J’ai commencé  à jouer avec l’équipe première, puis j’ai été prêtée une année au FC Bâle en 2015-2016. Je suis revenue il y a une année de ça. J’ai refait une saison à Montpellier pour être enfin prêtée aux Girondins de Bordeaux ».

     

    Originaire de la Guadeloupe, elle dût faire des concessions très jeune pour arriver à son niveau d’aujourd’hui.

    « Au début, tout le monde n’était pas forcément d’accord. Mon ancien entraineur a beaucoup appuyé. Finalement, ils m’ont dit que si c’était mon choix ils me laisseraient, mais me surveilleraient de loin. J’ai eu la chance qu’on me laisse partir à 15 ans, même si c’était en effet très jeune. Avec mes parents, j’avais des horaires à respecter, c’est-à-dire de tous les jours appeler au moins une à deux heures dans la journée. Puis ça s’est espacé au fil du temps que je grandissais, ça a été tous les deux jours, etc… Les deux premiers mois quand je suis arrivée en France, c’était compliqué, j’étais loin de ma famille… Ça ne se passait pas non plus super bien, je n’étais qu’avec des filles alors qu’avant je n’étais qu’avec des garçons. L’adaptation, le changement de vie, être plus ou moins autonome plus rapidement… Ça a été compliqué au début, mais une fois ces deux-trois mois passés, ça a été plus simple ».

     

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