Stéphane Martin : “Une équipe qui tient la route et qui jouera les premiers rôles, j’en suis sûr”
Stéphane Martin évoque le parcours des féminines depuis la création de l’équipe, et notamment cette fameuse première saison, qui s’est soldée par un miracle et un match nul 2-2 face au Paris Saint-Germain lors de l’ultime journée. « La fin de saison en général est un miracle, parce que le match nul à Paris est conjugué avec une défaite à domicile de Saint-Etienne contre Guingamp. Le match d’avant, on gagne à Marseille 0-1 dans les arrêts de jeu. C’est complètement miraculeux et pour vous dire la vérité, à quatre journées de la fin, j’étais persuadé qu’on était d’ores et déjà relégués. J’avais fait une gaffe avec une joueuse en lui disant que ce n’était pas grave, pour l’anecdote (rires). On peut vraiment parler de miracle. Ce match est un tournant parce que si on était repassés par la D2, on n’avait pas du tout la possibilité de recruter les mêmes joueuses. Après, l’histoire du foot féminin à Bordeaux est très récente, puisque il y a eu la fusion avec Blanquefort. Il y a eu ensuite une saison en deuxième division où l’équipe n’est pas du tout programmée pour monter, et la première saison de plein exercice elle arrive quand même. Ensuite, la première saison en D1 se termine par un miracle et c’était plutôt un retour en D2 qui était programmé. Je trouve que ça va vite, là on est sur la quatrième année, et on a déjà une équipe qui est dans le premier tiers de classement, et avec des joueuses de haut niveau. Ça se fait petit à petit, il y a beaucoup de gens qui y ont cru au début et qui ont porté le projet, que ce soit Ulrich Ramé qui a beaucoup travaillé là-dessus, ou Françoise Brunet qui est à l’origine de la section. On a aujourd’hui une équipe qui tient la route et qui jouera les premiers rôles, j’en suis sûr. C’est important parce que le foot féminin est en plein boom […] On n’en est vraiment qu’au début de l’histoire du foot féminin, et cela me parait normal qu’un club comme les Girondins s’investisse dans cette discipline. On a 170 licenciées aux Girondins, donc le foot féminin progresse bien et c’est une bonne chose ».