Rolland Courbis : “Je n’ai pas envie de terminer ma carrière en queue de poisson”
Dès le poste d’entraîneur libéré à Dijon, Rolland Courbis a fait savoir qu’il pouvait être intéressé. L’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux s’est de nouveau exprimé sur le sujet hier.
“D’abord, il y a un petit truc à régler, ne serait-ce que par politesse. C’est que j’ai vu effectivement et je n’ai pas été surpris, que quand il y a un club qui ne va pas et que mon nom n’est pas cité, c’est là que je suis vraiment surpris. Dans un premier temps, mon nom n’a pas circulé du côté de Dijon et j’ai dit ‘tiens, il doit y avoir un problème quelque part’. Ça n’a duré que 24 heures. Donc là, je vous écoute (à Sagnol et Mavuba) et je vous remercie des compliments. Mais sincèrement, imaginons, si j’avais un accord avec un Président quel qu’il soit, au niveau de la discrétion et de l’obligation de discrétion, c’est sûr qu’avec l’émission mon contrat vous pouvez être sûr qu’il est déjà déchiré (rires) […] Premièrement, je regarde toujours les possibilités qu’il peut y avoir parce que je n’ai pas envie de terminer ma carrière en queue de poisson comme ça a été le cas du côté de Rennes justement où j’aurais bien aimé continuer le boulot qui avait déjà été fait. Ça n’a pas pu se faire et on ne va pas revenir là-dessus. Mais, on peut quand même me comprendre, qu’une carrière que j’ai pu avoir avec des hauts et des bas, avec quand même plus de hauts que de bas, une connaissance maintenant du métier, une certaine expérience, avec un peu de compétences quand même… Je peux quand même prétendre à aider un club quel qu’il soit. Donc, du côté de Dijon, on a pu en discuter et on peut en discuter. Je n’ai pas eu la possibilité, ni le plaisir, d’avoir le Président. On sait que quand on me téléphone, je réponds toujours mon traditionnel ‘pourquoi pas’. Et ensuite, quand tu me poses la question de savoir ce que je ferais du côté de Dijon, déjà je regarde l’effectif et pour moi ce n’est pas un effectif pour terminer dans les trois derniers. Je regarde le calendrier et il reste une vingtaine de matches et je crois que le record de coup de mains que j’ai pu donner à un club, c’était du côté de Montpellier quand j’ai débarqué un jour le 1er mai à quatre journées de la fin, là où il parait qu’on ne change pas un entraîneur à quatre journées de la fin. Là, les deux Présidents avaient été au contraire de leurs habitudes et nous avions gagné les trois matches sur les quatre, et nous étions restés en deuxième division. Ensuite, on est monté en première division et on connaît la suite des années suivantes. Voilà ce que je peux dire. Si je suis intéressé ? Pourquoi pas. Mais pour être intéressé, il faut déjà être convaincu qu’on pense à toi. Quand un poste dans un club s’appelle le poste de Président, et que le Président ne t’appelle pas… Là j’ai l’impression d’user ma salive pour rien. Par exemple imaginons, demain ou après demain j’ai un coup de fil du côté de Dijon parce qu’il y a 7 ou 8 collègues de la profession qui malheureusement ne se sont pas entendus avec le Président, je vais sauter de joie et j’aurais peur de me faire un claquage tellement je serais content d’être le 8ème”.
Retranscription Girondins4Ever