Eric Bédouet est revenu sur ce qui pêche depuis le début de saison aux Girondins, à savoir l’animation offensive.

« C’est une réalité, il ne faut pas se voiler la face, nous avons des difficultés à concrétiser nos actions. Dans la zone de vérité, c’est difficile pour nous, mais cela ne nous empêche pas de mettre des buts somptueux. C’est comme ça. On n’a pas de régularité, il faut que l’on retrouve ça. On doit s’appliquer. Il faut essayer d’être plus collectif je pense. Il faut que l’on mette nos copains dans de meilleures situations, de meilleures conditions. Il y a ça qui fait partie du jeu aussi. Cela tient un petit peu au style de jeu de nos attaquants. Ce n’est pas un défaut d’être individualiste, je ne dirais pas ça, car un buteur l’est de base. On est dans une situation où nous ne pouvons pas l’être. Il y a des situations qui ne nous permettent pas ça. Il faut essayer de vraiment jour collectif pour que l’on amène de superbes occasions de but. Ce n’est pas facile, mais tout n’est pas à jeter, attention. Dans la qualité de jeu, il y a vraiment de belles choses de faites. A Nice, on l’a démontré, il ne faut pas tout noircir. Il y a des situations qui sont vraiment très bien […] Cela ressemble un peu au premier match du Havre dans le contenu. On a eu des occasions, on a eu trente première minutes vraiment bien, on était bien rentrés. Cela m’avait surpris, car lorsque l’on recommence une saison, ce n’est pas facile, les premières minutes sont souvent compliquées. Et bien là, non, on est bien partis. Là, c’était une équipe qui jouait, que l’on a bien maitrisée, mais nous avons été incapables de revenir au score ».

Quant au sujet de l’individualisme, et principalement de Yann Karamoh.

« C’est le cas pour pas mal de buteurs, de temps en temps, il y avait toujours des remises en question, tout le temps. C’était régulier pour certains car il manquait de précision, de la confiance et donc refaire les gammes. On n’a pas cette régularité-là. Il faut recommencer à travailler ».

 

Retranscription Girondins4Ever