Arrivé aux Girondins de Bordeaux en mars 2017, Stéphane Martin a assisté à son premier match à domicile face à Montpellier et une victoire 5 buts à 1. Il livre une petite anecdote sur ses débuts en tant que Président des Girondins de Bordeaux.

“Des souvenirs, il y en a beaucoup. Des anecdotes, il y a peut-être le premier match à domicile, où j’étais novice, pas du tout du milieu du foot et j’avais discuté un peu avec Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost qui m’avaient fait une formation rapide. On gagne 5 à 1 donc l’euphorie, j’étais dans les tribunes et un intendant de l’équipe me dit que les joueurs me réclamaient dans le vestiaire. Je reste un peu à savourer le moment, ça appelait, ça insistait pour que j’y aille donc j’arrive dans le vestiaire et j’avais l’impression que c’était une cocotte-minute. Ils demandaient une prime. Là je me dis qu’il y a problème car je venais d’un milieu où les salaires fixes étaient plutôt bas et les primes pas mal, donc je me suis dit que s’ils étaient comme ça comme des dingues, je connaissais leurs salaires fixes, je me suis dit ‘la prime je ne sais pas ce que ça doit être’. Heureusement et miraculeusement, Nicolas de Tavernost qui m’avait appelé juste avant et il m’a dit ‘ils vont surement vous demander une prime dans le vestiaire’. Il m’a donné les ordres de grandeur mais ça aurait pu être des débuts assez compliqués pour les finances du club si j’avais appliqué le même ratio que dans la finance. C’est vrai que c’est un truc marrant. J’ai compris après que ça faisait partie du jeu et de voir qu’après à quel point les joueurs pour des primes, qui finalement ne sont pas grand chose par rapport au salaire fixe, étaient vraiment comme des dingues. C’était sympa. Ça existe encore ‘Président, Président’. J’étais content au début, je m’étais dit en une semaine ils m’aiment déjà beaucoup. J’ai compris qu’il y avait autre chose derrière”.

Retranscription Girondins4Ever

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