Florian Brunet : “Ce que j’ai dit à Hugo Varela cette semaine c’est ‘on vous a testés, on a été voir ce que vous aviez dans le bide’”

    Varela DaGrosa
    (Photo by NICOLAS TUCAT / AFP)

     

    Florian Brunet, l’un des porte-paroles des Ultramarines, a visiblement rencontré les hautes instances des Girondins de Bordeaux cette semaine. Il a notamment fait, ce soir, le bilan des débuts de GACP à la tête du club au scapulaire, revenant sur les craintes des Ultras au départ, tout en parlant de situation apaisée aujourd’hui, et surtout productive.

    « On est dans l’expectative. Nous, la seule chose qui nous motive, c’est que la Tribune Populaire soit respectée parce que ça c’est une base de travail qui est totalement impossible à négocier, et après que notre club retrouve sa splendeur. On réfléchit à comment on peut être utiles pour atteindre ces objectifs-là. On a mené un combat que vous avez tous suivi à la fin de l’été. Ce combat on ne le regrette absolument pas. Cela a permis de valoriser notre club en disant ‘attention, vous n’arrivez pas n’importe où, vous ne pourrez pas faire n’importe quoi’. On a été agressifs, on a provoqué, d’une manière volontaire. Il y avait des choses qui étaient tout à faire discutables. On parle des manifestations en ce moment, cela fait partie des choses qui révoltent les gens, l’optimisation fiscale. On a beau dire que c’est légal, cela pose quand même des questions. On a quand même affaire à une organisation financière qui est maitre en la matière, dont on peut s’amener à se poser des questions. Après, on nous parle de trading, de faire de l’argent, de faire 10 millions de rendement, et de redistribuer ça par le biais d’une holding qui remonte au Luxembourg pour alimenter les actionnaires… Bon. On s’est battus pour dire attention. La vocation des Girondins de Bordeaux n’est pas d’enrichir les actionnaires. Si demain on fait 10 millions d’euros de bénéfices, il faut qu’ils soient réinvestis dans le club. On a posé toutes ces règles, tous ces principes, et on les a testés. Ce que j’ai dit à Hugo Varela cette semaine c’est ‘on vous a testés, on a été voir ce que vous aviez dans le bide’. Ils se sont battus, ils sont allés au bout de leur projet, à partir de là rien que pour ça, ils méritent notre respect. Maintenant, il faut qu’ils nous respectent. Les premiers contacts qu’on a eus avec Joe DaGrosa, Frédéric Longuépée et Hugo Varela sont respectueux. Parce que travailler avec des gens qui ne respectent pas la Tribune Populaire, le Virage Sud et les Ultramarins, c’est complètement inconcevable. Pour l’instant, c’est le cas. Ils ont eu une attitude digne pour la disparition de Michel, l’un des nôtres, au mois de décembre. Après, c’est base, maintenant ce qu’ils vont faire pour notre club… Faire venir des jeunes, pourquoi pas. Mais on met l’accent sur le fait qu’il ne peut pas y avoir que ça. Il faut encadrer ces jeunes avec des joueurs reconnus. Le public bordelais a également besoin de retrouver un peu d’étoiles dans les yeux, d’avoir une tête d’affiche, des joueurs de renom. C’est le message qu’on n’arrête pas de leur faire passer. Visiblement, au mercato d’hiver, ils ont tenté des coups qui ne sont pas que des jeunes en devenir. Il y a eu aussi du joueur confirmé qui a été tenté. C’est plus l’impossibilité de le faire qui a empêché les choses que la volonté. Tant mieux. Adrien Silva était bloqué par Leicester, il a été forcé d’aller à Monaco. Il voulait venir à Bordeaux visiblement, et il a été forcé d’y aller dans le cadre d’un échange. Après, ça ne sert à rien de ressasser le passé. Il y a eu la volonté de faire des coups, avec des joueurs reconnus. Ça ne s’est pas fait ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever