Éric Bédouet a été questionné sur le passage de Jocelyn Gourvennec aux Girondins de Bordeaux et ce qui n’avait pas – ou plus – marché à la fin.

« Malheureusement, c’est ce qui se passe au bout d’un certain temps avec beaucoup d’entraineurs. C’est malheureux, c’est comme ça, c’est le métier qui veut ça. Ce n’est pas facile à vivre, pour ceux qui le vivent, et pour ceux qui sont dans l’entourage non plus. Rien n’est drôle dans ces moments-là, mais on a vécu de belles choses, il ne faut pas voir que les mauvaises choses ou les fins un peu tristes. On a vécu des belles choses, on a travaillé avec un staff qui était très bien, on s’est très bien entendu. Il y a eu de très bonnes relations, de très bonnes connections. On a fait vraiment du bon travail. Malheureusement, ce sont des métiers difficiles […] Il voulait avoir une équipe qui joue. Après, tous les entraineurs veulent ça. Mais il faut s’adapter, on n’a pas toujours l’équipe qui peut jouer. Il y en a certains qui mettent l’accent sur le physique, et on n’a pas tous une équipe physique. Il faut trouver un style à l’équipe qui lui convienne le mieux. Ce n’est pas du tout facile […] Pourquoi ça s’est déréglé ? C’est le métier qui fait ça, on le rencontre souvent. A un moment donné, ça peut basculer du mauvais côté comme du bon côté. Il n’y a pas de vérités là-dedans. C’est exemple, un métier complexe […] Quand il y a des mauvaises séries, ce n’est pas simple non plus, comme celle que l’on traverse. On a des matches qui nous sont redistribués dans la saison, mais qui tombe en plus avec des matches à l’extérieur, et pas n’importe quoi comme match. Je l’explique, mais quand vous avez quatre défaites d’affilée, même s’il y a des points positifs dans le jeu, c’est quatre défaites, et on ne remarque que ça. Donc il faut rebondir. C’est pour ça qu’on ne peut pas passer d’une situation comme ça à l’euphorie, avec du jeu pétillant… Chaque chose en son temps ».

Retranscription Girondins4Ever

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