David Bellion confesse que son plus grand regret est… “l’échauffement”

    Dans son portrait dressé par le journal L’Equipe, David Bellion a dû répondre à la question de savoir ce qu’était son plus grand regret lorsqu’il fut un joueur professionnel.

    “L’échauffement. Je trouvais ça insupportable. J’aurais voulu, si le match était à 20 heures, n’arriver au stade qu’à 19h30. Je n’aimais que le jeu. C’est aussi pour cela que ma carrière a été en dents de scie. J’aurais bien aimé m’éclater un peu plus. En Angleterre, je jouais tout pour l’attaque. Rio Ferdinand m’a dit : “T’inquiète, fais la différence, il y a des gens payés pour défendre.” Quand je suis revenu en France, j’ai joué avec le frein à main. J’aurais pu faire plus de petits ponts, de dribbles, de roulettes, comme quand j’étais gamin, avec mes maillots de Karl-Heinz Rummenigge et Felix Magath. Je prenais autant de plaisir que d’avoir évolué en pro devant 80 000 personnes. À la limite, la parenthèse professionnelle a été la moins épanouissante”.