Florian Brunet : « Cette histoire de lutte contre l’homophobie, c’est un nouveau prétexte pour attaquer les Ultras et les tribunes populaires »
Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur les accusations au sujet de banderoles et chants dits homophobes.
« On n’est pas dupes de ce qui se passe. L’homophobie, c’est d’une tristesse par rapport à un combat tout à fait louable, c’est instrumentalisé. La lutte contre l’homophobie est instrumentalisée. C’est un prétexte. Quel est le but depuis toutes ces années ? C’est de faire venir les familles. Mais pourquoi faire venir les familles ? Pas parce que ça leur fait plaisir de voir des enfants, des dames, venir voir un match, mais parce qu’elles consomment plus, parce qu’elles vont apporter plus d’argent. Cette histoire de lutte contre l’homophobie, c’est un nouveau prétexte pour attaquer les Ultras et les tribunes populaires […] J’ai très rarement vu des banderoles homophobes ! Celles de Nice et Lyon, c’est du second degré, il faut arrêter ! […] Ce qui est scandaleux et que cette lutte sont ultra utile. Aujourd’hui, c’est quand même scandaleux qu’en 2019, des gens, pour leurs orientations sexuelles, se font rouer de coups, insulter… Aujourd’hui en 2019, ce n’est pas possible, ce n’est pas possible d’insulter quelqu’un pour son orientation sexuelle, pour sa couleur de peau, et pour sa religion. C’est aberrant […] Bien sûr que je suis contre les banderoles homophobes, sauf qu’il n’y en a jamais eues des banderoles homophobes dans les stades de foot français. Il y a eu du second degré, du chambrage, mais il n’y a jamais eu de banderoles homophobes ! Le terme ‘P*’ qui était régulièrement employé dans les stades, est très maladroit, mais le sentiment premier n’était certainement pas de l’homophobie. On instrumentalise ce combat »