Paulo Sousa : “La Chine ? C’était pour nous donner un certain équilibre économique, surtout pour mon staff, afin qu’à l’avenir nos décisions soient exclusivement sportives”

    Après deux saisons passées à la Fiorentina, Paulo Sousa partit pour la Chine. L’actuel coach des Girondins de Bordeaux répondit à la question de savoir s’il s’agissait d’un choix financier à l’époque. “L’esprit fondamental, c’était que je voulais garder mon équipe de travail. J’en suis très fier, parce que j’ai eu de la difficulté à la construire et à l’entretenir. Non seulement en raison de sa capacité à travailler, mais aussi en raison de son aspect humain. Après Florence, nous étions très près d’arriver à des projets avec une dimension de Champions et pour lesquels nous étions préparés, mais le timing n’a pas été au rendez-vous. Le temps a passé et j’ai senti qu’après trois invitations d’équipes chinoises, il était temps de passer une phase de nos carrières qui nous donnerait un certain équilibre économique. Surtout pour mon staff. Pour qu’à l’avenir, nous puissions prendre des décisions exclusivement dans le domaine du sport”.

    Et évidemment, sur place, il a été difficile de s’adapter au pays. “Un peu oui. Ensuite, pour qu’une équipe chinoise puisse rivaliser au plus haut niveau, elle doit avoir de très bons joueurs étrangers. Et lors du premier mercato, nous avons perdu Witsel [ex-Benfica] et notre attaquant, Anthony [Modeste]. Mais culturellement, ce fut une expérience très enrichissante. La présence en Ligue des Champions d’Asie m’a encouragé à prendre cette décision et à vivre cette expérience. Nous avons atteint les quarts de finale, ce qui a été extraordinaire pour la première année au club. Malgré toutes les difficultés que nous avons eues”.

    La cuisine chinoise ? Un proverbe d’Henry Calisto dit qu’au Vietnam, “il faut boire du sang de serpent, de la bile d’ours et manger des os de tigre et des tatous”. Le coach bordelais répond. “Je ne l’ai pas fait, mais staff personnel l’a fait [rires]. Ils sont beaucoup plus aventureux que moi sur le plan alimentaire”.

    Abola

    Traduction Girondins4Ever