Florian Brunet : “Paulo Sousa est désarmé, il se demande où il se retrouve, il est déconnecté, il en a plein le cul. Ça se ressent dans l’équipe. Sousa a lâché, l’équipe elle lâche”
Florian Brunet a longuement parlé de Paulo Sousa dans GA (RIG), tentant d’expliquer que les résultats du sportif aux Girondins de Bordeaux étaient tout de même liés au coach bordelais.
« Paulo Sousa, en nous donnant ce polo, ce n’est pas anodin. Il est venu nous dire : ‘je me raccroche à vous’. Paulo Sousa est venu au local à 20h, il en est reparti à 2h. En six heures de temps, au local Ultramarines, on a le temps d’aller voir les tripes et le fond des yeux des gens. Savoir ce qu’il y a dans leur bide. Sousa est un mec qui aime le ballon. Il aime sans doute aussi le pognon, attention, je ne veux pas non plus l’idéaliser. Quand j’apprends qu’il y a une clause de départ, qu’il y a aussi des histoire de commission, qu’il est intéressé… C’est comme Varela, on a cru en lui, c’est le dernier des pourris, comme DaGrosa. En tout cas, c’est quand même humainement quelqu’un qui respire le foot. Tous les gens qui l’ont côtoyé disent la même chose. Humainement, il tient la route. Quand tu lui parles, il te regarde droit dans les yeux. Quand il dit quelque chose, il le fait. Paulo Sousa est désarmé, il se demande où il se retrouve, il est déconnecté, il en a plein le cul. Ça se ressent dans l’équipe, de la même manière que Blanc quand il s’est déconnecté en 2010, l’équipe a lâché. Là, Sousa a lâché, l’équipe elle lâche. J’adorerai parler de Paulo Sousa, de la défaite face à Pau, mais ce n’est pas le sujet, les enjeux sont totalement ailleurs. On n’en est malheureusement plus à parler de football mais d’institution, de survie d’un club, même pas du terrain. Moi, je la vois comme ça la déchéance de l’équipe ».