Paul Bernardoni : “On se serre la main, et je vois à sa tête qu’il n’est pas au courant de ma venue, quoi… On était tous les deux gênés…”

    Paul Bernardoni s’est souvenu de ses débuts aux Girondins de Bordeaux, des débuts évidement difficiles, qu’il constata aussi sur les réseaux sociaux. « Je me faisais fracasser. Et le pire, c’est que tu te mets à croire ce que les gens racontent ». Son premier match ne fut pas une réussite, à Lyon. « Je sors à contretemps sur le premier but, et sur le deuxième je rentre dans mon défenseur et je relâche la balle. Faute de main. Bref, on prend 3-0 et j’en donne deux, ça fait cher ». Mais la première scène cocasse est celle du moment où il croise Jérôme Prior, un 31 janvier avant de signer, vraisemblablement pas au courant de sa venue. « On se serre la main, et je vois à sa tête qu’il n’est pas au courant de ma venue, quoi… On était tous les deux gênés ». Des suites des mauvais résultats, Paul se retrouve numéro 3, et là, la galère commence réellement. « Je suis lucide, je ne me cache pas : c’est de ma faute, je n’avais qu’à être bon, et sur mes sept matches avec Bordeaux, je ne l’ai pas été […] En-dehors du spécifique, c’était vraiment rare que l’on me fasse participer à des petits jeux avec le groupe pro. J’avais fait des erreurs, ok, mais quand personne ne te parle, que tu cherches des explications et que tu n’en as pas, c’est dur, tu te poses beaucoup de questions. Je n’ai pas honte de le dire : à l’époque, j’étais au fond du trou ».

    So Foot