Emery Taisne : “Dans le Top10, tous les salaires sont au-dessus de 100000€. Ce n’était pas le cas l’an dernier. Et on aurait même pu descendre à Top15 sur les joueurs à plus de 100000€”
Emery Taisne, correspondant L’Equipe et qui a participé au dossier des salaires des Girondins de Bordeaux cette saison, a donné son ressenti sur le sujet.
« S’il y a des salaires trop importants aux Girondins ? Si je me mouille, je dirais que Bordeaux a pris des joueurs plutôt âgés, dont ils auront beaucoup de mal à s’en séparer. Les Mexer et Koscielny ne sont pas loin de finir leur carrière à Bordeaux. Et c’est vrai que pour le coup, ils ont des salaires assez élevés. Alors, Koscielny, on est choqué ou pas, on peut considérer quand même que c’est un ancien international français, qui a apporté pas mal sur la première partie de saison parce qu’on voit que quand il y a des joueurs de qualité, ça change quand même pas mal de choses. Après, je trouve que ce qui est bien, et c’est le deuxième ‘papier’ dans le journal ce jour-là, c’est que les risques sont limités à partir du moment où ils ont une part de fixe. Alors, c’est relativement élevé car dans le Top10 des Girondins aujourd’hui tous les salaires sont au-dessus de 100000€ alors que ce n’était pas le cas l’an dernier. Et on aurait même pu descendre à Top15 sur les joueurs qui sont à plus de 100000€. C’est limité au sens où les joueurs peuvent augmenter leur salaire en fonction des matches joués. Ils ont un package où ils reçoivent un complément de salaire tous les dix matches avec 10000€ en plus par mois. Après, sur les choix de joueurs, on peut toujours discuter. Il y aura toujours des gens pour et contre. A l’époque, l’explication de Joe DaGrosa était qu’ils n’avaient pas investi sur le mercato car ils ont préféré sécuriser les joueurs déjà, avec les prolongations de Benoit Costil par exemple. Ils préféraient payer mieux les joueurs, c’était la justification. Après, on en pense ce qu’on veut, si c’est bien ou pas. Ce qui est sûr c’est que financièrement, ça a été un mercato où Bordeaux, une nouvelle fois, n’a pas eu beaucoup de marge de manœuvre ».