Souleymane Diawara a une nouvelle fois raconté son anecdote avec Jean-Louis Gasset, aux Girondins de Bordeaux. C’est évidemment une fois encore très drôle, et c’est ci-dessous.

« Mon agent me dit qu’il faut que je fasse le mec professionnel parce que Laurent Blanc est coach, qu’il ne faut pas que je fasse comme à Londres. Qu’il ne faut pas que je sorte… Alors, je ne sors pas. Un mois, nul. Un mois et demi, nul. Deux mois, très nul (rires). Jean-Louis Gasset me convoque et me dit ‘qu’est-ce qui se passe papa ?’. Je lui dis que ça va. Il me dit ‘non, tu as changé quelque chose’. Je lui réponds que oui, je ne sors plus. Et là, il a pété les plombs. Il prend sa cigarette, il fume, il fume… Il a sa casquette, et il la jette sur le bureau. Il aurait dû me dire que c’était bien (rires). Et c’est là qu’il me dit : ‘aujourd’hui on est jeudi, tu sais que le jeudi à Bordeaux, on m’a dit que c’est… soirées étudiantes ! Demain, je veux te voir mort !’. Je me demande s’il se fout de ma gueule… Je lui dis ‘t’es sûr ?’. Et il me fait sortir du bureau… Le soir, j’y vais, je fais la fête. Le lendemain j’étais mort, KO ! Je vais en soins (rires). Je vois qu’il dit bonjour à tout le monde, et il me saute. Je me dis ‘je me suis fait niquer, ça m’apprendra’. On jouait dimanche contre Paris. Le samedi, il me serre la main, mais il ne me regarde pas : ‘je suis mort’. Je suis titulaire le dimanche, je me dis que si je ne marque pas ou si je ne fais pas un truc, je suis foutu ! A l’époque c’était Guillaume Hoarau en face, Néné, tout ça… Hop, je mets Guillaume Hoarau dans ma poche, hop je marque, homme du match à la fin ! (rires). A la fin, on reste, on parle, on chante… Gasset vient, en fumant sa cigarette, et me dit : ‘papa, tous les jeudis soir, je veux te voir mort ! (rires) ».

Retranscription Girondins4Ever

https://youtu.be/YsYQcM9sNnM?t=941