Joseph-Antoine Bell se souvient de Pape Diouf, qui l’a accompagné dans son transfert aux Girondins de Bordeaux
Joseph-Antoine Bell a bien connu Pape Diouf, décédé du Coronavirus mardi dernier. JAB connaissait l’ancien Président de Marseille, mais dans la fonction d’agent. Il raconte comment il a participé à son transfert aux Girondins de Bordeaux.
« Un jour arrive l’aventure du journal Le Sport (NDLR : en septembre 1987), qui devait concurrencer L’Equipe, où Pape s’engage. On lui donne un bureau sur la Canebière et, moi, tous les jours après ma sieste, je venais le voir à son bureau. C’est une époque où le métier d’agent était une profession confidentielle, voire inexistante, et je recevais beaucoup d’appels de jeunes joueurs africains qui me demandaient des conseils. C’était avant les téléphones portables, alors ma femme donnait aux gars le numéro de Pape sachant que j’étais chez lui les après-midi. Et c’est ainsi qu’est née dans ma tête l’idée de lui proposer de s’occuper de ces joueurs, de les conseiller, aidé par un avocat marseillais, Serge Pautot, pour tous les aspects juridiques. Et comme la providence fait bien les choses, au moment où le journal Le Sport jetait l’éponge, je devais m’engager aux Girondins de Bordeaux. Je dis alors à Pape : viens avec moi, participe à la négociation, il faut que tu sois sur la photo avec Claude Bez et Didier Couécou (les dirigeants bordelais). Et, cette fois, on pouvait vraiment dire que Pape Diouf était devenu agent, mon agent ».