Lionel Charbonnier : « La vie est belle à Bordeaux, c’est un club qui, dans son management, travaille un peu comme des ‘fonctionnaires' »

    (Photo by FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

    Lionel Charbonnier, depuis le début de saison, avait déclaré que les Girondins de Bordeaux pouvaient être européens. Mais une fois encore, le club au scapulaire a fait les montagnes russes. Alors, nous avons demandé au Champion du Monde 98 si ce groupe n’avait pas besoin de plus de joueurs de qualité pour viser l’Europe.

    « Je ne sais pas s’il manquait beaucoup de joueurs. Peut-être effectivement, un par ligne, comme Paulo Sousa le demandait. Avec trois joueurs cadres supplémentaires, ça l’aurait fait. Mais ça aurait demandé un budget conséquent et je ne suis pas sûr que les américains l’avaient et ils n’ont pas su tenir les promesses. Ce n’était peut-être pas à ce que Paulo Sousa s’attendait. Même si vous avez un bel effectif, il faut aussi avoir du mental. Dans l’adversité, quand vous savez que vous devez faire face à de grosses armadas, il n’y a qu’une chose qui marche : le mental. Ce que je reprocherais à Bordeaux, ça serait plutôt cet aspect mental des joueurs. Avoir plus de guerriers. J’ai l’impression que la vie est belle à Bordeaux, c’est une belle région, c’est un club qui, dans son management, travaille un peu comme des « fonctionnaires ». Les joueurs devraient montrer une autre image. Je suis d’accord sur le fait que l’effectif n’est peut-être pas celui qu’ils voudraient, mais les joueurs qui sont là, ils ne peuvent pas reprocher au club de ne pas avoir plus de joueurs parce qu’ils en recrutent, eux ne vont plus jouer. Personnellement, j’en veux plus aux joueurs qu’à la direction : un coup, ils jouent bien, un coup, ils ne jouent pas bien. Je pense que c’est plus un problème mental. Ce sont des joueurs qui font le résultat. Les joueurs ne vont pas de plaindre d’être sur le terrain et quand ils y sont, il faut qu’ils se donnent à 300%. Et parfois, à Bordeaux, je n’ai pas cette impression-là et ça me dérange ».

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