Pierre Ducasse : « J’ai décidé de ne plus continuer à entrainer, après une saison, et de me consacrer uniquement à mon métier d’aujourd’hui »
Pierre Ducasse, milieu de terrain aux Girondins de Bordeaux entre 2005 et 2011, a évoqué son autre activité qu’il a à côté du football. « Ça fait trois ans que je suis sur Bordeaux. Cela fait deux ans que j’ai intégré le cabinet de gestion de patrimoine avec qui j’ai un peu traité pendant ma carrière. On s’occupe de 400 sportifs professionnels sur la fiscalité, l’épargne, l’immobilier… On s’occupe de tout, la prévoyance, les impôts, l’immobilier. Tout se passe bien et on essaye d’optimiser en toute confiance. C’est chouette parce que je garde le contact avec les joueurs dans le foot, c’est ce que j’aime. Je m’arrange pour que ça tombe pendant un match, je vais les voir jouer, je me déplace pas mal ; je prends du plaisir ».
Il évoque également son passage de diplôme pour devenir entraineur qu’il a arrêté depuis. « Dès que j’ai arrêté, après ma dernière année à Boulogne sur Mer, je suis revenu à Bordeaux. Je continuais à jouer en CFA (Stade Bordelais) et avec le club j’ai passé mon BEF, qui permet d’entrainer jusqu’au plus haut niveau régional, et tous les jeunes. Mais à côté j’avais repris mes études pour avoir le droit de travailler en gestion de patrimoine, il y avait des certifications à passer. J’ai décidé de ne plus continuer à entrainer, après une saison, et de me consacrer uniquement à mon métier d’aujourd’hui. Je n’ai pas de regrets, ça me plait. En toute sincérité, j’ai eu du mal à… Je suis arrivé très jeune aux Girondins et je n’ai connu ‘que’ le monde professionnel parce que même quand tu es jeune, dans un club professionnel comme Bordeaux, tu es quand même conditionné. Tu es obligé d’aller aux entrainements, tous les ans tu peux être viré, même si tu as dix ans. J’avais une exigence du foot que j’avais sous-estimée sur ma conception. Et quand j’ai pris les U16 du Stade Bordelais, j’ai eu des manques en termes de matériel. Il suffit qu’il y ait quatre ou cinq joueurs en moins, au final il faut changer ce que tu avais fait pendant la séance… Ça m’a un peu refroidi sur le recul qu’il fallait prendre. D’ailleurs, je tire mon chapeau à tous les éducateurs qui sont ça de manière bénévole et qui font vivre le foot amateur. Il faut être passionné, je suis un grand passionné de foot, mais j’ai eu du mal à m’adapter à ces choses-là. Je pense que c’est une bonne école pour les entraineurs qui veulent finir en pro, mais il faut prendre sur soi, et par moments ce n’est pas évident ».
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