François Kamano : « Je pense qu’il est très tôt pour s’interroger sur ma carrière. Je sais que j’ai des défis à relever, mais c’est là qu’on reconnait les vrais hommes »
François Kamano, à la question de savoir s’il avait une inquiétude sur sa carrière, a donné son ressenti. L’ailier des Girondins de Bordeaux est également revenu sur ses dernières performances et surtout son transfert avorté à Monaco.
« Je comprends, parce que je vis la situation. Tous ceux qui s’expriment dessus voient ça de loin, moi je la vis. Je suis un sportif de haut niveau, donc je sais que ces moments-là arrivent dans une carrière. Je pense qu’il est très tôt pour s’interroger sur ma carrière, ça arrive dans une carrière. Cela à moi de relever ce défi, pour montrer que je suis un professionnel, un sportif de haut niveau […] Je revenais très bien avant la pandémie. Je continue à bosser, je sais que j’ai des défis à relever, mais c’est là qu’on reconnait les vrais hommes. L’histoire nous le dira. J’ai encore du temps, c’est ma première expérience, il faut la retenir. Je parle du transfert avorté à Monaco, c’était un peu compliqué […] Moi, je sais là où je vais. Je ne suis pas à la fin de ma carrière […] J’avais enchaîné des matches, j’avais accumulé de la fatigue. Il y a eu des petits soucis, un changement d’entraineur. Il y a eu des petits soucis entre nous. Après le départ du coach, on a changé de système, ce n’était plus pareil, il fallait s’adapter. Il y a eu l’histoire du mercato… Il fallait encore s’adapter. J’ai accumulé tout ça, et ça a aussi coïncidé avec l’histoire de mes agents, il fallait que j’en change. Tout était un peu lié […] Quand le mercato va commencer, j’aurais des appels de partout. J’essaye de rester la tête sur les épaules pour laisser mon agent faire son boulot. Moi, j’essaye de ne pas entendre, mais même si tu fais semblant de ne pas voit, tu te connectes sur les réseaux, tu regardes la télé, ça passe partout… Je pense que j’ai gagné en expérience par rapport à tout ce qui s’est passé. Je reste tranquille, j’essaye de bosser dans le calme, et ça va revenir ».