Gilbert Brisbois : « Bordeaux, d’un simple geste, ils peuvent se passer du chômage partiel, ça n’aura aucune conséquence »
En réponse aux propos de l’agent Yvan Le Mée, qui expliquait ne pas comprendre que les clubs de football générés par des fonds de pension fassent appel à l’Etat pour le chômage partiel, que l’argent du contribuable contribue à apporter de l’argent aux donds d’investissement, Gilbert Brisbois s’est montré sur la même longueur d’onde, donnant l’exemple des Girondins de Bordeaux.
« Je suis globalement d’accord avec Yvan Le Mée, mais tout de même. Il y a deux types de clubs. Il y a des clubs qui sont détenus par des fonds de pension comme Bordeaux, ou Lille. Ce sont des fonds de pension qui gèrent des milliards. Là, eux, effectivement, d’un simple geste, ils peuvent se passer du chômage partiel, ça n’aura aucune conséquence. Mais il y a des clubs qui ont des petits budgets, comme Nîmes, Brest, ou d’autres. Eux, ils sont bien plus en danger. Je suis philosophiquement et éthiquement d’accord avec lui, on ne peut pas demander ça. On ne peut pas traiter Bordeaux, qui est un fonds de pension… Le PSG a un actionnaire qui peut l’assumer, Monaco aussi, Marseille, Rennes, Bordeaux on l’a dit, Lyon, Lille… Bordeaux, ils sont dans la merde, parce que le budget de fonctionnement qui leur a été alloué par leur actionnaire ne leur suffit pas, et qu’ils sont obligés de faire avec. Mais leur actionnaire principal, il en a tellement dans les poches qu’il pourrait demain acheter Messi s’il veut. Sauf que ce n’est pas sa stratégie… […] Je rappelle qu’il y a des entreprises privées qui ont de la trésorerie, qui ont dit que par solidarité elles n’utiliseraient pas le chômage partiel. Ils assument le salaire de leurs employés ».