Jimmy Algerino : « Physiquement, j’étais à la rue et notamment lors de ce match à Bordeaux. Ça a été calamiteux »
Pour Planete PSG, Jimmy Algerino est revenu sur la période avant la finale de la Coupe des coupes avec notamment la rencontre face aux Girondins de Bordeaux.
« J’étais dans une belle période, je venais de marquer mon premier but en championnat (Ndlr : à Lille en avril 1997). Et déjà contre Bordeaux, avant cette finale, je me retrouve remplaçant et là on me dit que c’est pour me reposer. Je trouve que ça sentait bizarre. En fait, ce choix remonte à six mois auparavant et je ne l’ai jamais raconté. Quand je me suis blessé aux ischio-jambiers en début de saison, j’avais raté une partie des matches, notamment à Galatasaray (Ndlr : défaite 4-2). Derrière, je suis revenu sauf que j’ai eu un hématome du à la cicatrisation qui a fibrosé. Je suis revenu, ils m’ont fait jouer de suite mais j’étais diminué. Et sur les 2-3 matches qui suivent, je serrais les dents. Mais n’étant pas à 100%, je pénalise l’équipe. Physiquement, j’étais à la rue et notamment lors de ce match à Bordeaux (Ndlr : défaite 5-3, voir ci-dessous). Je suis fautif sur le 1er but bordelais en laissant Papin et concède un penalty. Ça a été calamiteux. Ricardo m’en a voulu par rapport à mes prestations et de n’avoir rien dit par rapport à la blessure. Là, il y a eu une cassure. Et donc sur la finale, il a fallu faire un choix et Fournier avait son expérience, d’avoir joué la finale d’avant. Ça a été une grosse déception pour moi. Mais je reconnais toutefois la qualité humaine de Ricardo. Car quand il fait confiance, il ne le fait pas à moitié. Il est humainement extraordinaire et un coach compétent. D’ailleurs, après cette finale, sachant que j’étais jeune, je n’ai pas caché ma colère et je suis allé le voir, ainsi que Denisot pour leur dire que je voulais partir. Ce qui a été refusé ».